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Piratage des téléphones de Copé, Dassault et Hortefeux

Jean-François Copé, président de l'UMP
Copé élu président de l'UMP - Crédits : wikimedia.org

Le Canard enchaîné de cette semaine annonce que les téléphones mobiles de Jean-François Copé, Brice Hortefeux, Serge Dassault et de nombreux proches de sa famille ont été piratés durant plus d’un mois.

Jean-François Copé, président de l'UMP

Le numéro de cette semaine du Canard enchaîné risque de frôler la rupture de stock. Le palmipède annonce en effet dans ce numéro que Claude Guéant était parfaitement au courant de l’interdiction du versement de primes en liquide aux agents de police, puisqu’il avait lui-même rédigé une note en ce sens en 1998.

Mais on peut également y apprendre en le feuilletant un autre grosse révélation. Le journal indique en effet que les téléphones mobiles de plusieurs personnalités de droite ont été piratés pendant plusieurs semaines.

Des achats de vote en cause ?

Jean-François Copé, Brice Hortefeux, Serge Dassault et de nombreuses autres personnes proches du député de l’Oise, pour un total de près de quinze personnes, ont eu leurs téléphones portables mis sur écoute de manière illégale pendant plus d’un mois. Les pirates ont pu écouter les messageries des répondeurs et lire les messages à distance de ces personnalités politiques.

Les motivations de ce piratage ne sont toutefois pas précises, même si certaines affaires en cours, ainsi que le piratage de proches du « clan Dassault », laissent à penser que les supposés versements d’argent pour l’obtention de vote en faveur de Serge Dassault dans la municipalité de Corbeil-Essonnes pourraient avoir un lien. Une information judiciaire concernant cette affaire a en effet été ouverte début avril 2013 par le parquet de Paris.

« C’est vrai. J’ai été informé il y a une quinzaine de jours par la police qu’une forme d’écoute illégale de mon téléphone avait été mise en place, qui portait sur la messagerie. Je n’en sais pas beaucoup plus parce que je n’ai pas encore été entendu. Cela a duré environ un mois et demi« , a déclaré lundi l’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, ajoutant qu’il comptait porter plainte.

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