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Rebsamen questionne séparation Bourgogne Franche-Comté

François Rebsamen, président de Dijon Métropole et maire de la ville, connu pour ses positions progressistes et anciennement membre du Parti socialiste, a publiquement exprimé son désaccord depuis 2016 sur la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté. Il avait fait part de ses critiques à François Hollande à l’époque et réitéré ses objections auprès du président Macron, clamant que certaines régions peuvent être mieux gérées quand elles sont séparées. Il qualifie cette réforme de « mauvaise » et pense qu’elle n’a pas été à son avantage. Malgré son désir de revoir la réforme territoriale, il admet qu’il n’y a actuellement aucune majorité pour soutenir cette idée.

Entre 2016 et juin 2020, la situation a été envenimée par une rivalité interurbaine entre Dijon et Besançon, aggravant la complexité de la fusion. Cependant, l’année 2020 a vu l’apaisement de cette rivalité, suite au départ de Jean-Louis Fousseret, à l’époque maire socialiste puis Renaissance de la ville de Besançon. Rebsamen remarque qu’il a une relation plus harmonieuse avec Anne Vignot, la nouvelle mairesse écologiste de Besançon. Malgré leurs différends sur certaines questions, ils réussissent à trouver un terrain d’entente sur certains aspects, comme les questions ferroviaires, pour le bénéfice des deux collectivités. Ils s’accordent également sur leur engagement républicain face à la montée du populisme et de l’extrême droite.

M. Rebsamen exprime de fortes critiques à l’encontre de la présidente socialiste de la région, Marie-Guite Dufay. Selon lui, elle ferait preuve de négligence concernant le déclin démographique prévu en Bourgogne-Franche-Comté d’ici 2050, tel que annoncé par l’Insee. De plus, M. Rebsamen reproche à Mme Dufay de ne pas faire assez d’efforts pour rétablir la ligne TGV Dijon-Lille, qui permettrait de faciliter l’accès à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le nord de l’Europe. Selon lui, Mme Dufay manquerait de considération pour Dijon Métropole et se focaliserait plus sur la compensation des écarts entre Dijon et Besançon qu’à l’exploitation des potentiels des deux villes. Finalement, il critique la suradministration et l’implémentation de nouvelles règles obstruant les dossiers du contrat métropolitain d’un montant de 16,7 millions d’euros, signé le 20 septembre 2023, alors qu’il espérait plus de 20 millions. Le reste de cet article n’est accessible qu’aux abonnés et constitue 41,44% du texte total.

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