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Ukraine : les expatriés livrés à eux-mêmes pour quitter le pays

ll est difficile de quitter l’Ukraine. Jean-Yves Le Drian concédait que « les routes pour sortir de Kiev par le Sud ne sont sans doute pas totalement sûres ».

Guerre en Ukraine : les Français devront partir

Depuis quelque temps, les expatriés habitants les régions d’Ukraine sont en colère contre la France : ils estiment être abandonnés par l’État.

Il est difficile de quitter l’Ukraine. Jean-Yves Le Drian concédait que « les routes pour sortir de Kiev par le Sud ne sont sans doute pas totalement sûres ». Insistant sur le fait que la France pourra leur livrer des « informations régulières sur les points de passage » et une assistance « de l’autre côté de la frontière [ukrainienne] » selon le journal Huffingpost.

Des expatriés français en mal de fuir la guerre en Ukraine

Les ressortissants français parcourent des kilomètres et passent des heures dans leur voiture avant de franchir la frontière. La plupart d’entre eux ne s’arrêtent que pour prendre de l’essence. Et malgré la mise en place depuis la semaine dernière d’une cellule d’écoute, le trajet demeure fatigant et stressant. De son côté, l’ambassade de France soutient sur son compte Twitter « de porter assistance aux Français qui se trouvent encore en Ukraine en particulier ceux qui se dirigent vers les pays limitrophes ».

Des organisations de fortune

En outre, le sénateur PS des Français, Jean-Yves Leconte, domicilié hors de France, fait remarquer que « cela fait des jours que l’on attend des réponses pour les personnels des lycées français qui nous indiquaient être à Kiev ». Pour lui, si « on est capable d’organiser le transfert de quelques personnes pour bouger l’ambassade de Kiev a Lviv » on peut aussi effectuer une opération similaire pour « les personnels des établissements ».

Aujourd’hui, face à cette situation, plusieurs ressortissants français et leurs proches se mobilisent sur les réseaux sociaux pour instaurer des convois improvisés moins dangereux sur les routes ukrainiennes. De son côté, l’État reste silencieux.

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