L’ancien maître-chien militaire de 38 ans comparaît pour le meurtre précédé de l’enlèvement et de la séquestration de la fillette de 8 ans en août 2017.

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Nordahl Lelandais a reconnu lundi à l’ouverture de son procès devant les assises de l’Isère « avoir bien donné la mort » d’une manière « involontaire » à Maëlys, avant de présenter ses « excuses » à la famille de la fillette.
Nordahl Lelandais : « Je veux leur présenter mes excuses »
C’est avec émotion que Nordahl Lelandais a affirmé « avoir bien donné la mort » à la petite Maëlys De Araujo. « Je veux leur présenter mes excuses [à la famille de la victime] (…) je ne voulais pas lui donner la mort, je vais m’expliquer sur les faits au cours de l’audience ».
L’ancien maître-chien militaire de 38 ans comparaît pour le meurtre précédé de l’enlèvement et de la séquestration de la fillette de 8 ans en août 2017, mais aussi pour des sévices de nature sexuels commis sur deux de ses cousines durant cette même période estivale.
Des explications attendues
Le suspect, écroué à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), devra fournir des explications sur les causes de la mort « non intentionnelle » — de Maëlys De Araujo survenue lors de la réception d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère) durant cette nuit du 26 au 27 août 2017.
La famille de la victime attend avec appréhension les mobiles et les circonstances du crime.
Des témoins absents
De nombreux comparants étaient absents, notamment le frère de l’accusé, Sven Lelandais, lequel a sollicité par correspondance de ne pas se présenter à l’audience, déclarant qu’il n’avait « rien à voir » avec ce dossier et soutenant qu’il venait de trouver « difficilement » un poste de saisonnier de montagne. La cour a ordonné qu’il soit « recherché » pour venir témoigner.
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