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SNCF : préavis de grève des syndicats le 1er week-end de Noël

« La direction a encore quelques jours pour négocier et faire des propositions et si elle joue le pourrissement, on sera en grève ».

SNCF : préavis de grève des syndicats le 1er week-end de Noël

Les syndicats Sud-Rail, UNSA et CGT ont annoncé une grève à la SNCF du 17 au 19 décembre : « depuis deux ans on bosse en pleine période Covid et on n’a pas eu de prime Covid. Ce contentieux s’est transformé en colère »

Les syndicats menacent la SNCF de grève le premier week-end de Noël

La grève, annoncée le 13 décembre, tombe le premier week-end des vacances de Noël, et pourrait être reconduite les week-ends suivants.

L’alerte concerne l’axe sud-est de la SNCF, qui dessert depuis Paris des villes comme Dijon, Lyon, Clermont-Ferrand, Nice et Marseille.

« On a un contentieux avec la SNCF. Depuis deux ans on bosse en pleine période Covid et on n’a pas eu de prime Covid. Ce contentieux s’est transformé en colère. La question de la rémunération ne concerne pas que les cheminots. La direction a encore quelques jours pour négocier et faire des propositions et si elle joue le pourrissement, on sera en grève », a justifié un délégué syndical sud-Rail sur RTL.

La SNCF négocie deux autres accords avec les syndicats

Parallèlement, l’industrie ferroviaire négocie deux accords sur les salaires et les garanties sociales afin de compléter la convention collective nationale de l’industrie ferroviaire.

Le premier concerne la classification des emplois et les rémunérations minimales garanties applicables à tous les salariés de la branche.

Le deuxième texte détaille des garanties sociales – s’ajoutant à celles déjà inscrites dans la loi de réforme ferroviaire de 2018-, que garderont les salariés transférés d’une entreprise à l’autre, au gré des appels d’offres remportés dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs. Par exemple, l’accès à la médecine de soins spécialisée de la SNCF.

Lors d’une réunion lundi, la CFDT-Cheminots s’est « prononcée pour la signature de (ces) deux accords de branche », a indiqué à l’AFP son secrétaire général, Thomas Cavel. Mercredi dernier, l’UNSA a aussi annoncé qu’elle allait signer les deux textes.

Toutefois, il faut savoir qu’un accord de branche est validé par la signature de syndicats représentés à hauteur de 30% au moins, à condition que les syndicats représentés à hauteur de 50% au moins n’exercent pas leur droit d’opposition.

L’UNSA ferroviaire et la CFDT-Cheminot constituent 42,9% de la représentation syndicale dans le secteur ferroviaire. Les deux autres syndicats représentatifs du secteur sont la CGT-Cheminots (37,80%) et SUD-Rail (19,24%).

Cette dernière décidera mardi de signer ou non les accords, selon Érik Meyer, l’un de ses secrétaires fédéraux.

Un accord « encore amélioré »

Début 2020, un précédent texte sur les emplois et les salaires a été validé par l’UNSA et la CFDT, puis annulé en raison de l’opposition de la CGT, SUD et FO (désormais non représentatifs).

Pour l’UNSA, cet accord a été « encore amélioré » après les dernières négociations. En outre, la CFDT a souligné que le nouvel accord inclut « non seulement la totalité des droits perdus suite à la dénonciation » de 2020, mais également « de nouveaux » droits.

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