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Plus de tests gratuits pour le Covid-19 : qu’est-ce qui va changer ?

Les tests PCR et antigéniques « de confort » ne seront plus « automatiquement pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie », écrit le gouvernement sur son site

Plus de tests gratuits pour Covid-19 : qu'est-ce qui va changer ?

Comme Emmanuel Macron l’a annoncé en juillet dernier, à partir du vendredi 15 octobre, les tests de dépistage Covid-19 ne seront plus gratuits sans distinction.

Pourquoi plus de tests gratuits pour Covid-19 ?

Les tests PCR et antigéniques « de confort » ne seront plus « automatiquement pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie », écrit le gouvernement sur son site, rappelant que « 150 millions de tests ont été réalisés en France » depuis mars 2020.

Comme a déclaré Jean Castex dans une interview au journal Les Echos, les objectifs sont « de continuer à inciter à se faire vacciner » et mettre en œuvre une politique plus équitable envers les contribuables.

Il a affirmé qu’« il n’était plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables ».

En outre, on veut « rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux ».

Qui devra payer pour les tests ?

Tous ceux qui ne sont pas vaccinés et qui n’ont pas d’ordonnance médicale datant de moins de 48 heures devront payer.

Les ordonnances médicales obtenues par mail après une téléconsultation seront également considérées valides.

Combien on va payer ?

  • Ceux qui ont besoin d’un auto-test devront payer 5,20€
  • Si vous souhaitez effectuer un test antigénique dans une pharmacie, vous devrez payer 25€
  • Pour un test antigénique dans une pharmacie le dimanche, il faut compter 30€
  • Un test antigénique en laboratoire coûtera 22€
  • Un test PCR, 44€

Qui continuera à bénéficier des tests gratuits ?

Pour tous les Français qui ont terminé leur cycle de vaccination, qui ont une ordonnance ou qui sont mineurs, les tests resteront gratuits.

Les personnes vaccinées continueront donc à bénéficier gratuitement de tests de confort, rappelle Olivier Vèran, ministre de la Santé.

Ceux qui doivent passer le test « dans un but de dépistage » seront également remboursés. Cela concerne les personnes qui doivent subir une intervention chirurgicale, ou les cas de contact notifiés par leur assurance maladie.

La peur des épidémiologistes

Cette nouvelle suscite l’inquiétude de certains épidémiologistes. Parmi eux, Dominique Costagliola, directeur de la recherche chez Inserim, explique :

« On va perturber la façon de suivre l’épidémie en nombre de cas et en taux d’incidence. Il va y avoir une période, pas forcément très longue, dans laquelle on ne va plus savoir interpréter la dynamique de l’épidémie ».

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