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Covid-19: les prélèvements nasopharyngés sont-ils dangereux?

Les prélèvements nasopharyngés​ ont été très utilisés. Mais de graves complications commencent à être décrites, comme le risque de méningite.

Covid-19 prélèvements nasopharyngés
Covid-19 prélèvements nasopharyngés

À cause de Covid-19, les prélèvements nasopharyngés​ ont été très utilisés. Mais cette méthode n’est pas sans risque​, a averti jeudi 9 avril l’Académie de médecine. L’Academie a aussi dit que la plupart des risques sont bénins: désagrément, douleur ou saignement​. Néanmoins, de graves complications commencent à être décrites. Les plus graves sont des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite.

Covid-19: les incidents rares des prélèvements nasopharyngés

Dans une étude de décembre 2020 sur 11476 tests, seulement trois événements indésirables ont été relevés. Les auteurs de l’étude ont constaté deux ruptures de la pointe de l’écouvillon, sans gravité pour les patients. Dans le troisième incident, intervenu au cours d’un test par voie orale, la patiente a fait une luxation en ouvrant la bouche.

Mais la littérature scientifique rapporte autres complications plus graves. En octobre 2020, une Américaine a été victime victime d’une fuite de liquide céphalo-rachidien, provoquée par un test Covid. Mais cet incident est lié à une encéphalocèle anterieure de la victime.

Les risques des prélèvements nasopharyngés

En juillet dernier, les réseaux sociaux avaient dit que les testeurs, avec leurs écouvillons, pouvaient toucher le cerveau. De cette façon, la barrière hémato-encéphalique pouvait être en danger.

Mais les médecins avaient nié cette affirmation. L’écouvillon, qui sert à réaliser le prélèvement dans le nez, touche la partie supérieure du pharynx, derrière la fosse nasale. En aucun cas il n’atteint la barrière hémato-encéphalique.

Les dangers des autotests

Plus simples que les prélèvements nasopharyngés pour le Covid-19, les autotests arriveront en pharmacie à partir de lundi 12 avril.

Ces tests ne nécessitent pas un prélèvement aussi profond que les autres. Les utilisateurs doivent insérer dans leur nez un coton-tige. Les autorités sanitaires françaises estiment que le prélèvement doit aller au moins à trois centimètres pour être efficace.

Mais l’auto-prélèvement peut exposer à de faux négatifs lorsque l’écouvillonnage est trop timide et superficiel. Il peut aussi devenir dangereux parce que l’écouvillonnage peut être dirigé dans la mauvaise direction.

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