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Attentats de janvier 2015 : le procès reprendra ce lundi 23 novembre

Le procès est suspendu depuis trois semaines, en raison de l'état de d'Ali Riza Polat, qui avait testé positif au Covid-19.

Attentats janvier 2015 procès.
Attentats janvier 2015 procès.

Après trois semaines d’interruption, le procès des attentats de janvier 2015 reprendra lundi 23 novembre, a annoncé, jeudi 19 novembre, le président de la Cour d’assises spéciale de Paris aux parties, dans un message rendu public par le parquet national antiterroriste. Le procès avait été suspendu en raison de l’état de santé d’Ali Riza Polat, le principal accusé. Jugé pour « complicité » de crimes terroristes, il avait été pris de vomissements le 28 octobre dernier, puis testé positif au Covid-19, trois jours plus tard.

Le procès à nouveau suspendu

La suspension du procès avait été prolongée jusqu’au 23 novembre au moins, alors qu’Ali Riza Polat, incarcéré dans une prison parisienne, présente toujours des « troubles digestifs » incompatibles avec sa présence dans le box des accusés. L’accusé a été une nouvelle fois examiné jeudi par un médecin.

« L’état de santé de l’intéressé n’est, à ce jour, pas compatible avec une comparution physique à l’audience mais que sa participation par visioconférence est toutefois possible », a indiqué le président de la cour, Régis de Jorna.

Le procès avait été suspendu le 31 octobre après la découverte de trois cas de contamination au coronavirus parmi les accusés, dont Ali Riza Polat, présenté comme le « bras droit » du tueur de l’Hyper Cacher Amédy Coulibaly et jugé pour « complicité » de crimes terroristes. Cette suspension avait été prolongée le 16 novembre en raison de « troubles digestifs » persistants chez Ali Riza Polat, incarcéré dans une prison parisienne.

Le Conseil d’État saisi

Après un nouvel examen médical réalisé jeudi, le président de Jorna avait estimé que la « participation par visioconférence » du Franco-Turc de 35 ans, était « toutefois possible » pour permettre à l’audience de redémarrer. Le magistrat s’est appuyé sur une ordonnance prise la veille par le gouvernement autorisant exceptionnellement, le temps de la crise sanitaire, que l’ultime partie d’un procès criminel – plaidoiries et réquisitions – puisse se dérouler en l’absence physique des accusés.

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