×
google news

Le Liban et l’effondrement de la monnaie: la terrible vie quotidienne

Effondrement de la monnaie au Liban: la lire a perdu dix fois sa valeur par rapport au dollar: la terrible vie quotidienne.

Liban

Nouvelle crise au Liban: l’effondrement de la monnaie et la perte dix fois sa valeur par rapport au dollar.. Le taux de change fluctue et varie plusieurs fois pendant la journée, ce qui entraîne un changement continu des prix et des étiquettes dans les supermarchés. En outre, le pays, depuis août 2020, n’a pas de gouvernement.

Effondrement de la monnaie au Liban et ses conséquences sur la vie

En raison de l’effondrement de la monnaie libanaise, la lire, le pouvoir d’achat a chuté de manière spectaculaire. Si l’on considère l’euro, l’effondrement équivaudrait à une baisse de 1450 et 280 euros. Au cours d’une semaine de mars, elle serait même tombée à 145 euros. C’est ce qu’affirme Lina, devant les rayons de l’épicerie fachena dans le quartier Ras el Nabaa de la capitale libanaise.

Les prix changent plusieurs fois en une seule journée, il faut donc les demander directement à la caisse, puisque les commerçants ne mettent plus les étiquettes sur les produits. Selon le Fonds monétaire international, l’inflation aurait atteint 85,5 % en 2020. En outre, au Liban, qui est un pays qui importe beaucoup, de nombreux produits sont baisés depuis longtemps, parce que trop cher.

On pense qu’à Furn el Chebbak, un quartier de la capitale, les rayons des produits de première nécessité comme le riz, la farine ou l’huile sont vides. C’est parce que les gens en ont stocké, mais en attendant, les commerçants ne peuvent pas livrer la marchandise.

Les citoyens éprouvent même des difficultés à trouver des médicaments en pharmacie, indispensables à leur santé.

Beaucoup de commerçants, ensuite, ne sachant pas à quel prix vendre leur marchandise, ont préféré directement fermer leur entreprise.

Au Liban, l’État est absent depuis presque un an, depuis août 2020, et depuis l’explosion dans le port de Beyrouth, les citoyens sont seuls.
De plus, la pandémie du Covid-19 n’a fait qu’aggraver la situation: certains patients non assurés ont dû payer jusqu’à 70 millions de livres pour recevoir de l’aide.

LIRE AUSSI:

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Lire aussi