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Finistère : victime d’une faute administrative, une femme doit prouver son existence

De cette faute administrative découle alors une démarche pour recouvrir son identité.

Finistère : victime d'une faute administrative, une femme doit prouver son existence

C’est un cas rare qui mérite d’être signalé : une sexagénaire a été informée par son banquier de sa mort. De cette faute administrative découle alors une démarche pour recouvrir son identité.

Finistère : victime d’une faute administrative, une femme doit prouver son existence

Annie, 63 ans, habite depuis quatre ans à Clohars-Carnoët, à la lisière du Finistère et du moribond. Un beau jour, son banquier lui informe qu’elle était décédée. Cette information découle d’un courrier de la caisse de retraite transmise à son conseiller financier. « Un drôle de cadeau de Saint-Valentin », glisse-t-elle, ramène nos confrères de Ouest-France.

« À moi de me débrouiller pour dire que je suis vivante »

Mais Annie garde espoir : « À moi de me débrouiller pour dire que je suis vivante. Tout est bloqué, je n’existe plus nulle part : plus de mutuelle, plus de sécurité sociale, plus de retraite… ». Son avocat lui conseille d’obtenir un acte de naissance auprès de la mairie de Guer, sa commune morbihannaise d’origine. Mais pour cela elle doit avoir un certificat de vie de la mairie de Clohars-Carnoët pour prouver qu’elle est vraiment bien en vie.

Un nom qui cause bien du tort à sa victime

Après avoir été en possession du dossier nécessaire, elle est informée qu’une tante, portant le même patronyme et née en 1934, est décédée le 13 janvier 2022. À la lumière de ces renseignements, les services administratifs français se renvoient la responsabilité. En attendant une réponse favorable, l’intéressé fait remarquer : « en un clic, je suis décédée et certainement enregistrée comme telle à l’Insee. Tout ce que je veux, c’est qu’on remette ma vie en ordre. Pourquoi n’y a-t-il pas un service pour gérer les litiges ? »

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