Suite aux interpellations cette semaine dans le cadre de l’affaire de l’attentat à la voiture-bélier contre la sous-préfecture de Corte en avril 2012, plusieurs militants nationalistes se sont affrontés avec la police.
Pour la deuxième soirée consécutive, des militants nationalistes corses et les forces de police de l’île de sont affrontés jeudi soir, faisant une dizaine de blessés du côté des forces de l’ordre.
Plusieurs projectiles auraient été lancés contre les policiers, dont vraisemblablement des bombes agricoles. Ce type d’objet est notamment destiné à faire fuir les oiseaux ou les gibiers qui viennent manger les plantations dans les champs.
Dans un communiqué publié mercredi, l’organisation indépendantiste corse Ghjuventù Indipendentista dénonçait les méthodes de « la justice coloniale et la volonté de la police politique » de faire « du chiffre et de casser du Corse« .
L’organisation réclame la libération de la « totalité des interpellés » se disant prête à « répondre à l’État jacobin par l’usage de la force« .
Plusieurs personnes avaient été arrêtées en début de semaine à Marseille et en Corse et certaines avaient été transférées sur Paris dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par le juge antiterroriste Gilbert Thiel.
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