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Épilation définitive : L’Anses avertit contre les effets indésirables

Cette recommandation vise aussi à éviter autant que possible les effets indésirables chez les personnes qui manient elles-mêmes une lampe flash à domicile.

L'épilation définitive doit être encadrée
Laser epilation of leg in a modern beauty shop

Un corps sans poils représente l’idéal féminin. Cependant, « Il est […] nécessaire de mieux encadrer la commercialisation des appareils et l’utilisation de cette technologie pour en limiter les effets indésirables », a estimé, Rémi Poirier, un responsable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES).

Épilation définitive : un plus grand encadrement

À défaut de pouvoir réserver les technologies d’épilation définitive aux médecins, l’Anses recommande donc un plus grand encadrement de leur commercialisation et une meilleure formation des professionnels, en premier lieu de la beauté.

Épilation définitive : attention au risques !

En effet, ces appareils ne sont pas sans danger pour la santé, prévient l’agence. Mal utilisés, par exemple si le spécialiste ne tient pas compte des spécificités de la peau de son client, ils peuvent provoquer des brûlures, voire des lésions oculaires plus graves.

Les fabricants devraient être tenus de réaliser des études de tolérance avant leur mise sur le marché afin de maîtriser les risques sanitaires, juge Rémi Poirier.

Cette recommandation vise aussi à éviter autant que possible les effets indésirables chez les personnes qui manient elles-mêmes une lampe flash à domicile. Quant aux instituts de beauté, leurs employés devraient également tous recevoir une formation.

Épilation définitive : une technique autorisée depuis les années 2000

L’épilation à la lumière pulsée, ou lampes flash, consiste à envoyer un faisceau lumineux concentré dont la chaleur détruit le bulbe du poil afin de le faire tomber et d’empêcher au maximum sa repousse.

Le traitement au laser peut soit réduire de façon permanente la densité des poils, soit éliminer définitivement les poils indésirables.

La loi réservait initialement cette technique aux seuls médecins, notamment aux dermatologues. Mais, cette restriction a progressivement perdu sa validité après plusieurs décisions de justice.

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