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Traque du forcené en Dordogne : ce que l’on sait de l’interpellation de l’ancien militaire armé

Il a été arrêté alors qu'il s'apprêtait à quitter le périmètre de 4 km2 délimité par les autorités.

Après 36 heures de cavale, Terry Dupin, l’ancien militaire armé de 29 ans recherché pour une tentative de meurtre sur son ex-compagne, a été présenté par le Gign lundi 32 Mai au Lardin-Saint-Lazare, près de Sarlat (Dordogne). Il a été gravement blessé à la gorge lors de son arrestation.

Traque du forcené en Dordogne : ce que l’on sait de l’interpellation de l’ancien militaire armé

Il a déjà été condamné à quatre reprises entre 2016 et 2020 pour des violences domestiques sur cette ancienne compagne, qui est la mère de ses trois enfants .

Selon un article du Sud Ouest publié en septembre 2017, il a lui-même été victime de violences dans son enfance. Devant la Cour, il était également parti pour comprendre, sur les violences répétées à l’encontre de son ex-compagne, qu’il ne pouvait plus se « contrôler« .

Déterminé et désespéré

En service de 2011 à 2016, appartenait au régiment d’infanterie de Brive. Grand et athlétique, il donnait du fil à retordre aux gendarmes.

Il était armé d’un fusil de chasse, d’un calibre de Winchester 30-30, qu’il a utilisé à plusieurs reprises dans sa fuite contre les policiers, causant des dégâts matériels considérables à leurs véhicules. Sa formation et son expérience dans le maniement des armes avaient conduit les autorités à planifier une opération particulièrement impressionnante et à le traquer.

Il a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à quitter le périmètre de 4 km2 délimité par les autorités.

En 2017, le jeune homme avait déjà pris la fuite après avoir exercé des violences , dont il était déjà séparé à l’époque. Il l’avait livré quelques heures plus tard au commissariat de Terrasson, selon les informations de Sud Ouest. Mais lors de cette nouvelle course, elle semblait très déterminée à ne pas abandonner. Lorsqu’il a été arrêté lundi, il n’a pas hésité à ouvrir le feu sur le Gign et a été touché par « un tir de réplique », ont expliqué le préfet de la Dordogne et le général André Pétillot, du commandant de la zone de défense et de sécurité de Bordeaux, lors du point de presse qui a suivi l’opération.

Le gendarme a parlé d’un individu animé par une « logique suicidaire ». Il était employé comme chauffeur de camion dans une entreprise de travaux publics en Dordogne depuis fin août et « nous n’aurions jamais soupçonné une telle chose« , a déclaré à l’AFP l’entreprise du président, qui souhaite rester anonyme.

« C’était un employé modèle, nous n’avons rien à lui reprocher », « une personne exemplaire, très calme, posée, polie, très respectueuse », qui « dialoguait quand on voulait dialoguer« .

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