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Les états généraux de la justice : des critiques sévères avant lancement

Il y a eu beaucoup de critiques depuis l'annonce du lancement des états généraux de la justice qui a démarré ce lundi 18 octobre 2021 pour les concernés.

À l’ouverture des états généraux de la justice, par le président Emmanuel Macron ce lundi 18 octobre, les syndicats de magistrats et de policiers du Loiret ont réagi. Bien que ceux-ci seront l’occasion d’une remise à plat du système judiciaire, ils font l’objet de plusieurs critiques.

Problèmes budgétaires du côté de la justice

Elsa David, juge du tribunal d’Orléans et représentante régionale de l’Union syndicale des magistrats, le syndicat des juges, parle de critiques « hautement inacceptables » à l’égard de la police et dénonce des « ordres contradictoires ». Elle ajoute que : « Le problème est avant tout le nombre de juges et le budget. On parle d’un budget historique (8 % de plus que l’année dernière), mais la majeure partie de cette augmentation va à l’administration et à la construction de prisons, alors que nous avons besoin de gens qui peuvent aller au tribunal ! »

L’exaspération du côté de la police avant les états généraux de la justice

Les syndicats de police estiment que ces réunions « mettront sans doute en évidence un certain nombre de points à améliorer », déclare Fabien Arvaron, secrétaire du syndicat Alliance dans le Loiret. L’agacement de la police s’est manifesté lors du rassemblement de plusieurs milliers de personnes (35 000 selon les organisateurs) qui s’est tenu le 19 mai 2021 devant l’Assemblée nationale à l’invitation des principaux syndicats. Ils s’indignent de la justice, qu’ils jugent trop laxiste envers les « récidivistes » en général, et en particulier de l’absence de sanctions adéquates pour les « agressions, comportements… contre la police ».

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