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Logiciel Pegasus : des journalistes ciblés en France comme au Maroc

Il s'agit de Pegasus, un logiciel espion développé par une société israélienne baptisée NSO, dont son objectif officiel est de “lutter contre le terrorisme et les crime”.

Projet Pegasus, un logiciel d'espionnage

Il s’agit de Pegasus, un logiciel espion développé par une société israélienne baptisée NSO, dont son objectif officiel est de “lutter contre le terrorisme et les crime”.

De nombreux États ou agences gouvernementales utilisent un logiciel espion, avec l’aval du gouvernement israéliens pour cibler des avocats, des militants, des hommes politiques, des journalistes etc.

Pegasus : un logiciel de contrôle et de surveillance

Une fois ce logiciel espion est inséré dans les smartphones, il devient l’administrateur afin d’accéder aux contacts, aux courriels, aux galeries photos, aux caméras, aux mots de passe, et même aux messageries chiffrés etc.

Selon une enquête publiée dimanche 17 juillet par un consortium de 16 médias internationaux dont The Guardian fait partie, ce logiciel a permis d’espionner des journalistes, des militants, des avocats, des ambassadeurs et des opposants du monde entier.

Pegasus : les journalistes français ciblés

Bien que la France n’est pas cliente de NSO Group, plusieurs journalistes de l’hexagone figurent parmi les numéros sélectionnés. C’est le cas de Dominique Simonnot, l’actuelle contrôleuse général des lieux de privations de liberté (CGLPL), Bruno Delport, directeur de TSF Jazz, l’éditorialiste du Figaro, Éric Zemmour, des journalistes de Mediapart, des journalistes du Monde, de France 2, de France 24, de RFI, de l’humanité, d’un ex-responsable du bureau de l’AFP à rabat.

Pegasus : «états voyous»

«L’espionnage de mon téléphone et de celui de ma consœur @LenaBred mène directement aux services marocains, dans le cadre de la répression du journalisme indépendant et du mouvement social », a réagit le fondateur de Mediapart, Edwy Plenel sur Twitter.

« Les autorités de notre pays ne peuvent pas rester indifférentes », a-t-il déclaré sur FranceInfo, dénonçant «des états de voyous » qui utilisent Pegasus « de manière très vaste contre la presse indépendante ».

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