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Macron, le discours séparatismes : « Libérer l’islam des influences étrangères »

Emmanuel Macron a presenté son projet de loi contre sur les séparatismes vendredi 2 octobre depuis les Mureaux.

Le discours de Macron
Emmanuel Macron discours sur les séparatismes.

Le président Emmanuel Macron a presenté le projet de loi visant à lutter contre les séparatismes, dans la matinée de vendredi 2 octobre aux Mureaux (Yvelines).

Séparatismes : le discours de Macron

Le président de l’Hexagone a dévoilé son plan d’action pour mieux protéger la République contre les « séparatismes », principalement l’islamisme radical, vendredi 2 octobre dès 10h 30. Il va le faire depuis les Mureaux (Yvelines), une ville de 30.000 habitants à aproximativement 40 km de la capitale : cette ville a souvent donnée en exemple pour ses initiatives en faveur du « vivre ensemble« .

Macron a été accompagné de six ministres, et a annoncé un renforcement et une modification de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État (dont on juge obsolètes certains articles) : le texte sera en fin d’année sur la table du Conseil des ministres et discuté au Parlement au premier semestre 2021.

Le projet de loi

Il s’articule autour de quatre axes :

  • Le rappel des grands principes de la laïcité.
  • La dignité humaine (égalité entre les hommes et les femmes…).
  • La question scolaire et la lutte contre les écoles clandestines.
  • Une incitation pour que le culte musulman rejoigne la loi de 1905.

L’objectif

L’Elysée explique que « un des objectifs de ce texte est de lutter contre ceux qui dévoient la religion pour remettre en cause les valeurs de la République ».

« Libérer l’islam en France des influences étrangères »

Durant son discours sur le séparatisme, le président de la République est revenu sur la formation des imams, insistant sur le fait que la France devait « détacher le lien de l’islam consulaire ». Cette réforme de la formation sera portée par le Conseil français du culte musulman (CFCM) : la France va mettre fin, d’ici quatre ans à la formation des imams par la Turquie, l’Algérie et le Maroc.

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