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Mélenchon s’explique sur France Inter sur les « salopards »

Melenchon dénonce les "salopards" sur France Inter
Jean-Luc Mélechon sur France Inter

Le coprésident du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, s’est expliqué ce matin sur la polémique de ce weekend lorsque le secrétaire national du Parti de gauche François Delapierre a qualifié les ministres des Finances de la zone euro de « salopards ».

Melenchon dénonce les "salopards" sur France Inter

A la question du journaliste Patrick Cohen, qui lui demande « A quoi sert l’invective ? », concernant l’attaque du Parti de gauche envers les ministres des Finances de la zone euro, Jean-Luc Mélenchon lui rétorque qu’actuellement en France, « il faut s’indigner dans le langage de la bonne société, il faut dire prout-prout, parler gentiment« . Ambiance sur le plateau.

Jean-Luc Mélenchon explique que « ce n’est pas comme ça que s’exprime la colère du peuple, les gens en ont par dessus la tête, ils ont besoin d’avoir des dirigeants qui parlent dru et cru, qui disent les choses comme elles sont« .

Ces phrases s’adressaient directement aux journalistes et particulièrement à ce « système médiatique », qui selon l’ancien candidat à la présidentielle chercherait trop à « normaliser, à revenir dans la norme« , fustigeant au passage « la caste médiatique, les curés médiatiques qui disent comment on doit parler, de quoi on doit parler, et à la fin vous êtes des tyrans« .

Les journalistes, de simples « pantins » ?

Mr Mélenchon accuse les journalistes de ne s’intéresser à son parti seulement quand il créé la polémique, affirmant qu’ils ne prennent même pas la peine de se pencher sur le programme du Parti de gauche, ni sur les idées proposées, « jusqu’à ce qu’il y ait le mot salopard : vous êtes des petits amusants, on vous manipule comme des pantins en agitant des chiffons rouges et vous rappliquez tous« .

Il justifie par ailleurs l’utilisation de « mots obus pour que le système médiatique nous laisse un espace de parole », expliquant que « le système médiatique ne s’intéresse qu’à ce qui dysfonctionne. Nous utilisons ce travers pour produire de la conscience« .

Interrogé sur la question de la bonne santé du Front national, Jean-Luc Mélenchon lui demande : « c’est de ma faute ? ». « La vie est dure, le continent entier est en train de rouler à un drame politique et historique immense » et « vous pendant ce temps, vous vous amusez. Vous êtes là : M. Mélenchon, comment ça se fait que le Front national n’a pas encore reculé ! ».

Le député européen lui rétorque que le Front de gauche lors des dernières législatives, à défaut de faire baisser les scores du FN, s’est battu. « Mais moi, au moins, je me bats, j’y vais, on se présente, on attaque !« , lance-t-il à Patrick Cohen, précisant que « oui c’est une bataille terrible qui a lieu sur tout le continent » et « on fait le barrage comme on peut ».

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