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Essai Triumph Daytona 675

De prime abord cette bécane se dévoile très exclusive par la position qu’elle “inflige” à son pilote.
En effet on a le postérieur particulièrement haut, de fait le corps est très basculé vers l’avant de la machine.
Idéale des qu’il s’agit de taquiner le chrono, cette position a en revanche l’effet de détruire vos poignets en ville (le guidon étant très bas) et ne facilite pas les manœuvres a très basse vitesse.

Exclusive aussi par la qualité des matériaux employés, ouha elle en jette cette petite Daytona et le regard des passants vous le confirme.
Contact, là la première chose qui vous saute au visage ou plutôt aux oreilles c’est le son émis par le tromblon ! Exceptionnel tout simplement si vous avez déjà été en présence d’un Porsche des années 80 avec un pot sympa et bien c’est le même bruit.
Une fois en route la moto se laisse emmener tranquillement, elle donne presque la sensation de se plier a vos moindres faits et gestes.

Servie par une très bonne boite (sauf le point mort pas évident a trouver) on peut alors enrouler et tout faire en 3 eme en ville grâce à ce fabuleux moteur.
Et oui c’est le moment de parler de ses tripes et là c’est du lourd.
Oubliez tous vos repères en 600 cm3, ce moteur il en a à revendre des sensations, des coups de pieds au cul en veux-tu ? en voilà !Il reprend des les bas régime avec une vigueur inconnu pour pousser jusqu’a 12 000 tr sans s’arreter, il n’hesitera pas non plus a aller chercher les 2 000 trs restant avant la zone rouge sans faiblir, cette moto vous sattelise en un rien de temps mais surtout tout ça dans des sensations inconnues jusqu’alors.
(pour la cylindrée)Ce moteur donne vraiment l’impression d’être gras et généreux….
Des lors que le rythme s’accélère la position prend là tout son sens :enfilades de courbes rapides ou serrées, la petite Daytona avale tout et toujours dans cette sensation de facilité.
L’accord de suspension est excellent, gommant très bien les défauts du réseau routier secondaire mais collant réellement la moto a la route.
Heureusement pour vos reins car ce n’est pas la selle rembourré en cailloux qui aurait pu apporter la moindre notion de confort.
La partie cycle n’apporte aucune critique que ce soit a la mise sur l’angle où dans un pif paf le feeling avec le train avant est excellent, vous regardez et la moto suit, la motricité n’est jamais prise en défaut.
Quand il s’agit de tirer sur les freins c’est identique hyper efficace le freinage avant est très bien secondé par le freinage arrière qui est facilement dosable (très utile pour corriger une trajectoire du frein arrière), il faut tout de même tirer fort sur le levier pour obtenir un gros mordant, toujours cette notion de facilité jamais brutale.
En clair avant d’acheter un 600 sport made in Japan, allez essayer cette européenne car l’essayer c’est l’adopter, elle vous ouvrira les portes d’un royaume inconnu… Ensuite vous ferez comme moi vous tournerez en boucle sur le periph parisien pour écouter cette magnifique bande son dans les tunnels rrrrroooooooooooooaaaaaarrrrrrrrrr ……

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