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Valérie Bacot: requis 5 ans pour avoir tué le mari proxénète

Pendant le procès, à l’écoute des réquisitions, Valérie a fait un malaise en réalisant qu'elle pouvait être libre.

Contre la jeune femme Valérie Bacot ont été requis cinq ans de prison, dont quatre avec sursis. Mais l’accusation demande la clémence pour l’accusée, sans réincarcération en croyant à son statut de victime. Elle encourait la perpétuité pour l’assassinat de son mari.

En fait, elle a été soumise à plus de 24 ans de viols, violences et de prostitution contrainte par son mari Daniel Polette, qui a été tué par son épouse le 13 mars 2016 d’une balle dans la nuque.

Valérie Bacot et le procès: requis 5 ans

Le cas

Daniel Polette était un homme alcoolique et violent et a soumis Valérie Bacot à 24 ans de viols, violences et de prostitution contrainte. Il obligeait sa femme à l’arrière de la 806 familiale à porter une oreillette afin de pouvoir entendre les «instructions» de son mari.

À 12 ans, elle avait été violée une première fois par son futur mari Daniel Polette, qui était l’amant de sa mère. Il a été condamné et incarcéré en 1996, mais sortis de prison en 1997, avec le domicile familial. À 17 ans elle est restée enceinte de lui, et a décidé de s’installer avec lui, pour offrir un père à son enfant qu’elle voulait garder.

Le 13 mars 2016, Valérie Bacot s’empare d’un pistolet de son mari et tue Daniel Polette avec une balle dans la nuque.

Selon des experts psychiatre et psychologue, l’accusée n’avait aucune possibilité d’«échappatoire» que de tuer son mari. Valérie Bacot a déclaré les plusieurs menaces de son mari avec une arme.

Le procès

On se demande si Valérie Bacot, la jeune femme qui a tué son mari le 13 mars 2016, retournera en prison.

L’avocat général Eric Jallet remarque que elle était une victime de son mari. «Valérie Bacot ne pouvait pas prendre la vie de celui qui la terrorisait» mais il faut «fixer l’interdit sans réincarcérer», il a dit devant les assises de Saône-et-Loire. Il souligne aussi que les quatre enfants de Valérie avaient «besoin» de l’accusée.

Si les années de prison seront cinq, comme l’avocat a requis, Valérie pourrait sortir libre. En fait, elle a déjà effectuée une année en détention provisoire, d’octobre 2017 à octobre 2018.

Pendant le procès, à l’écoute des réquisitions, Valérie a fait un malaise en réalisant qu’elle pouvait être libre.

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