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Toulon : Nicolas Sarkozy candidat ?

Devant plus de 5000 militants UMP, le Président de la république s'est exprimé au Zenith de Toulon sur l'état de la France dans la crise économique actuelle.

Devant plus de 5000 militants UMP, le Président de la république s’est exprimé au Zenith de Toulon sur l’état de la France dans la crise économique actuelle.

Le Président de la république a abordé plusieurs thèmes généraux dans son discours, qui ressemblent fortement à des sujets de campagne présidentielle.
Il a ainsi annoncé les grandes lignes de ce qui pourrait composer son futur programme pour les présidentielles.

Il a commencé ce discours en s’exprimant sur la crise économique que connait la France depuis trois ans. Il déclare que la crise de 2008 n’aurait pas « coûté un centimes aux contribuables » et de préciser que « ce ne sont pas les banquiers qui ont été secourus, ce sont les économies des français qui ont été sauvées ».

Tout au long de son discours, il a insisté sur le fait de « dire la vérité aux français » avec des phrases bien rodées que l’on avait déjà entendu lors des précédentes élections présidentielles, comme par exemple quand il annonçe qu’il y avait « trois façons de répondre a la crise, la première consiste à la nier, […] la seconde c’est de faire le choix exclusif de l’austérité, de la rigueur […]ce serait le choix qui tirerait tout vers le bas,[…] l’autre choix possible qui consiste à répondre par le travail, par l’effort, […] je choisis sans hésiter de travailler plus longtemps » ou bien encore quand il déclare « qu’il faudrait travailler d’avantage et pas moins ».
Ce qui se confirme lorsqu’il affirme à la tribune que « nous payons lourdement la mise en place des 35 heures »

En ce qui concerne la dernière polémique quant à la politique énergétique de la France, Nicolas Sarkozy a ajouté une nouvelle fois que « ce n’est pas en renonçant à notre indépendance énergétique et en boudant le nucléaire que la France valorisera ses atouts ». Allusion aux accords passés entre le PS et EELV sur une éventuelle sortie du nucléaire.

Pour ce qui est de la politique migratoire française, le Président démontre qu’il soutient pleinement son ministre de l’Intérieur quand il déclare que « nous n’accepterons pas une immigration incontrôlée qui détruise notre système social » avant de s’exprimer sur « la minorité qui veut profiter du système sans assumer sa part de responsabilité ».

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