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René Char : biographie et œuvres

L’enfance de René Char René Char, de son vrai nom René Émile Char, est né le 14 juin 1907, à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse.
Il est le cadet de quatre enfants d’une famille aisée.
La mort de son père, un administrateur délégué des plâtrières de Vaucluse et maire de sa ville natale, survient alors qu’il n’a que onze ans.

Il sera très marqué par cet événement et les conditions de sa famille deviennent alors plus précaires.
René Char passe par le lycée Mistral d’Avignon dont il sera pensionnaire, puis il étudie à l’École de Commerce de Marseille en 1925.
Étant un homme fort et impulsif, il se passionne pour le rugby, mais également pour la poésie et commence à lire les œuvres de Charles Baudelaire, Racine, Plutarque et François Villon.
Il commence à travailler dans une maison d’expéditions à Cavaillon (une commune française du Vaucluse) en 1926 avant d’effectuer son service militaire à Nîmes en 1927.
À la fin de celui-ci, il publie le recueil « Cloches sur le cœur », regroupant les premiers poèmes de René Char écrits entre 1922 et 1926.

Les œuvres de René Char À l’âge de 22 ans, René Char emménage à Paris où il fait la rencontre de Louis Aragon, André Breton et René Creven, avec lesquels il adhère au mouvement du surréaliste (reposant sur la croyance de la réalité supérieure).
Il réalise un recueil commun avec Breton et Eluard en 1930 qui se nomme « Tombeau des secrets ».
Les amis créent également une revue intitulée « Le surréalisme au service de la révolution », au cours de la même année.
En 1932, il se marie avec Paris Georgette Goldstein rencontrée à Cannes lors d’un voyage pour l’Espagne.
Il divorcera 17 ans plus tard.
En 1934, René Char quitte le groupe surréaliste pour reprendre son indépendance au niveau de l’écriture de ses poèmes.
Ceux-ci deviennent alors une révolte face aux soumissions du monde.
Il dédit son poème « Placard pour un chemin des écoliers aux enfants d’Espagne » en 1937.
Il est démobilisé en 1940 et rentre dans la résistance française sous le nom de Capitaine Alexandre.
Il devient alors un poète de la résistance et publie son journal intitulé « Les Feuillets d’Hypnos » en 1946.
Il écrit par la suite de nombreux poèmes mêlant les thèmes de la nature provençale et du réel tels que les recueils « Fureur et mystère » et « La parole en archipel ».
L’auteur meurt le 19 février 1988 d’une crise cardiaque.
La même année, le recueil posthume « L’éloge d’une soupçonnée » sortira.

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