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Analyse et critique du film Les Chariots de Feu

Résumé En 1919, Harold Abrahams (Ben Cross) est membre de l’équipe de course de l’université de Cambridge, où il enchaîne les records et les victoires.
En parallèle, il courtise la belle Sybil (Alice Krige), une chanteuse.
En Écosse, Eric Liddell (Ian Charleson) se lance lui aussi dans la course à pieds, malgré l’opposition de sa sœur Jennie (Cheryl Campbell), croyante.

Lorsque Harold et Eric s’affrontent pour la première fois, Liddell vainc Abrahams, qui le prend assez mal.
Heureusement pour lui, Sam Musabini (Ian Holm) accepte de l’entraîner, une décision qui vaut à Harold les reproches de l’université.
De son côté, Eric peine à concilier sa piété, et sa passion de la course.
Jeux Olympiques Après des années d’entraînement, le duo est choisi pour représenter l’Angleterre aux Jeux Olympiques de Paris de 1924.
Mais la course de Liddell tombe un dimanche, ce qui choque le coureur, qui est contraint d’échanger sa place avec celle de l’un de ses coéquipiers.
Son obstination et sa dévotion, cependant, font la une des médias.

Vaincu au 200 mètres par les américains, Abrahams n’a plus qu’une chance, le 100m, qu’il remporte.
Désormais en paix avec lui-même, Abrahams peut désormais abandonner la course et retrouver sa petite-amie Sybil, qu’il a laissée de côté pour se concentrer sur son sport.
Quant à Liddell, courant au 400m, il remporte la compétition à la surprise de tous.
Triomphante, l’équipe anglaise rentre enfin au pays, sous les acclamations de la nation.
Genèse Librement inspiré de l’histoire réelle de deux coureurs anglais, Abrahams et Liddell, le long-métrage est l’occasion pour le scénariste Colin Welland de faire un gros travail de recherches préparatoires.
Pour incarner les personnages, Hugh Hudson recherche alors de jeunes acteurs peu établis.
Une fois choisis, ils subissent trois mois d’entraînement intensif pour leur permettre d’être dans une forme suffisante lors du tournage.
Réception critique et succès commercial Avec sa musique mémorable, « Les Chariots de Feu » (de Vangelis) sort en salles début 1981 et fait l’unanimité auprès des critiques, qui saluent la crédibilité du récit, son propos, et l’implication des acteurs tout en remarquant le rythme légèrement défaillant du métrage.
Multi-nominé, « Chariots of Fire » récolte quatre oscars, remporte deux prix à Cannes, et un Bafta.
De plus, produit pour 5,5 millions de dollars, le film en rapporte 59 millions de $ sur le seul territoire américain.

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