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Analyse du livre "Le Gai Savoir" de Nietzsche

Sa création Le « Gai Savoir » fut écrit par Nietzsche en 1881 à Sils im Engadin, sa résidence estivale en Suisse.
Il le publia en 1882 sous le titre original « Die fröhliche Wissenschaft, la gaya scienza ».
Il est situé entre « Aurore.
Réflexions sur les préjugés moraux » et « Ainsi parlait Zarathoustra ».

L’auteur même le définit dans « Ecce Homo » comme l’œuvre intermédiaire d’un tout qui se conclura en 1886 avec « Par-delà bien et mal », qui en est le commentaire.
C’est là qu’il parle pour la première fois de l' »Éternel Retour », le concept fondamental de sa pensée que l’on pourrait résumer ainsi : « Mène ta vie en sorte que tu puisses souhaiter qu’elle se répète éternellement ».
Sa structure Il s’articule en cinq parties, dont la dernière fut ajoutée par l’auteur dans la seconde édition publiée en 1887 à l’occasion de la révision de son œuvre.
Elles sont précédées de 63 épigrammes, petits poèmes espiègles et anecdotes réunis sous le titre de « Plaisanterie, ruse et vengeance ».

Le premier livre parle de la réalité du mal.
Le second livre confronte la réalité avec l’apparence et l’art.
Le troisième livre parle des ombres de Dieu et du cosmos.
Le quatrième livre, intitulé « Sanctus Januarius », se réfère au mois de janvier de 1882 et anticipe « Ainsi parlait Zarathoustra ».
Le cinquième livre s’intitule « Nous qui sommes sans crainte » et c’est une apothéose de « Nous autres, bons Européens ».
L’ouvrage se conclut avec un appendice intitulé « Chansons du Prince Vogelfrei » (Oiseau libre), formé de treize poèmes récréatifs.
Son message Tout au long du texte, Nietzsche s’appuie sur la société occitane du XIIème siècle, avec la brillante poésie de ses troubadours, pour présenter au lecteur, sous forme de 383 aphorismes de diverses longueurs, son positivisme envers une société aimable de poètes, chevaliers et libres penseurs, à la recherche de la vérité, une école du savoir libre de préjugés et d’oppression.
« Peut-être la vérité est-elle une femme qui a de bonnes raisons de ne pas vouloir montrer ses raisons.
 » écrit-il dans la préface.
Les thèmes fondamentaux traités sont : Le contraste entre l’égoïsme et l’altruisme, relié à la noblesse d’âme qui s’oppose au vulgaire.
L’importance du savoir comme instrument de libération pour rejoindre la joie de vivre.
Unanimement reconnu comme le livre plus équilibré de Nietzsche, c’est un texte clé pour comprendre l’évolution de sa pensée.

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