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Moto & Cinéma : Dennis Hopper, la moto lui doit beaucoup

Il y a quelques temps, on l’apprend souffrant d’une maladie.
C’est une légende vivante, elle ne peut donc souffrir de la mort que l’espoir ignore.
Jusqu’à la peine de sa disparition soudaine, qui oblige à user du temps de l’imparfait.
Samedi dernier, Dennis Hopper succombait face à un cancer de la prostate à l’âge de 74 ans, après un combat inégal de plusieurs mois.
Pas plus tard que l’an dernier, on célébrait à la cinémathèque de Paris les 40 ans du mouvement de la Contre-culture Américaine, avec la présence de Dennis Hopper en personne, tel un icône suprême.
Excellent acteur, il fît ses débuts avec James Dean dans ‘La fureur de vivre’ de Ray et dans les oeuvres de John Sturges, Henry Hathaway, Wim Wenders…Dennis HopperCharismatique et intriguant, il promènera son beau visage et sa fébrilité dans de nombreux films, dont certains qu’il produisit sont méconnus comme le remarquable ‘Catchfire’, avec Jody Foster.
Il est séduisant dans ‘L’ami Américain’ de Wim Wenders, très inquiétant dans ‘Blue Velvet’ de David Lynch et ‘True Romance’ de Tony Scott, ou attachant dans ‘Rusty James‘ avec Mickey Rourke et Matt Dillon, de Francis Ford Coppola.
A propos, comment l’oublier en photographe fou dans ‘Apocalypse now’?Toutefois, il doit sa célébrité à ‘Easy Rider‘, oeuvre qu’il écrivit, interpréta et réalisa, en faisant jouer Peter Fonda et débuter Jack Nicholson.
Le retentissement de ce ‘road movie’ fût énorme et suscita de nombreuses imitations.
Un tournant dans l’histoire du cinéma Américain et du Cinéma avec un grand C.
Un film culte pour tous les motards du Monde.
Dennis Hopper réalisa d’autres long-métrages moins célèbres que ce grand film, oeuvre charnière dont nous vous faisons part à travers la rubrique Moto & Cinéma de Motosblog.
Avec ‘Colors’, il évoque la violence des gangs à Los Angeles, qui fait froid dans le dos.
Avec le splendide ‘Hot Spot’, il retrouve les fastes du film noir, atmosphère poisseuse, garce voluptueuse et coup de théâtre final.
On y note l’unique bon rôle de Don Johnson au cinéma et les débuts ‘inoubliables’ de Jennifer Connely.
En dehors des plateaux, avant ‘Easy Rider‘, Dennis Hopper participait activement à l’agitation culturelle du pays, et notamment à l’explosion du Pop-art.
Il devient même un photographe de plateau des plus doués.
Avec le temps, Dennis Hopper s’est construit un personnage à part entière de ‘bad guy’ attirant, imprévisible, déjanté et dangereux.
Avec cette image de rebelle cultivé qui lui colle à la peau, il fût aussi peintre à ses heures et considéré comme un collectionneur éclairé.
Salut, l’Artiste.
Photos : fredmjgblogueandbulle.
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