×
google news

Aides à la conduite : Ford et la voiture qui parle à tout le monde …

… ou presque ! Car si chez Ford, on ne sait pas encore faire de voitures qui parlent avec leurs conducteurs, désormais on sait en fabriquer qui communiquent entre elles mais aussi avec les infrastructures routières.
Rendre les routes plus sûres :Le programme simTD a débuté en 2008.
Il a pour objectif de mettre au point un système de communication car-to-x, qui associe le car-to-car au car-to-infrastructure (communication inter-véhicules et entre les véhicules et les infrastructures routières).
Il pourrait contribuer à la fois à améliorer la sécurité et à rendre plus efficaces les dispositifs de gestion du trafic déjà existants, avec à la clé une circulation plus fluide et une réduction des émissions de CO2…« Les voitures parlantes ne se limitent plus au monde des dessins animés pour enfants.
Elles n’ont jamais été si proches de la réalité pour les conducteurs de Ford, » déclare Martin Wiecker, ingénieur de recherche en assistances à la conduite et en sécurité active.
« Ford fait depuis longtemps des recherches sur la communication inter-véhicules et avec les infrastructures.
Ce genre de dispositif ouvre des perspectives très intéressantes en termes de sécurité et de services en faveur des usagers de la route.
»Dans son Centre de Recherche d’Aix-la-Chapelle, Ford travaille notamment sur une alerte électronique de freinage ainsi que sur des programmes d’alerte d’obstacle et d’assistant de signalisation routière.
Tous ces systèmes, capables de transmettre des messages à haut débit entre les véhicules ou avec les infrastructures, s’appuient sur les technologies de communication sans fil.
Les conducteurs peuvent ainsi être alertés des dangers, de l’évolution des conditions de trafic, voire de changements des règles de circulation, le tout de manière anticipée, au-delà du champ de vision ou de la portée des capteurs du véhicule (radar, détecteurs de lumière, caméra).
L’alerte électronique de freinage exploite la communication inter-véhicules (car-to-car) pour transmettre un message à partir du véhicule de tête à un autre qui le suit en cas de ralentissement brutal.
Si les systèmes de bord du premier véhicule détectent un freinage puissant, ils envoient les informations sur sa position, sa vitesse, sa direction et l’intensité de sa décélération.
Le second véhicule les capte, les décode, et s’il considère qu’une réaction s’impose, il déclenche une alerte visuelle et sonore pour le conducteur.
Le risque d’accident est donc considérablement abaissé, surtout en cas de mauvaise visibilité due à la météo, à un trafic dense ou à des virages.
L’alerte d’obstacle offre des avantages similaires.
Grâce à elle, un véhicule peut avertir les autres de la présence d’un obstacle dangereux, de sa position et de sa nature.
Typiquement, il peut s’agir d’un objet tombé d’une remorque ou d’un camion.
Les véhicules suivants déterminent alors à partir de ces données si la position de l’obstacle entraîne un risque.
Dans le cadre du projet de recherche simTD, les ingénieurs Ford ont pu tester l’assistant de signalisation routière, qui utilise la communication entre les véhicules et l’infrastructure routière pour tenir le conducteur informé d’éventuels changements de règles de circulation.
En pratique, le système reste en contact permanent avec les centres de gestion du trafic.
Il reçoit ainsi en temps réel des données à jour sur les limitations de vitesse variables, sur des restrictions temporaires ou des déviations.
Il peut aussi rappeler les règles permanentes locales ou qui se présenteront plus loin sur le trajet, telles que les limitations de vitesse ou les règles de priorité.
Ford mène également des recherches sur de futures applications capables d’offrir plus que des alertes visuelles aux conducteurs.
En réaction aux signaux émis par les autres véhicules, elles pourraient par exemple engager des manœuvres pour éviter un accident ou amorcer les dispositifs de sécurité.
Le projet de recherche simTD associe plusieurs membres du VDA (association allemande de l’industrie automobile), dont Ford, ainsi que des équipementiers, des entreprises de télécommunication et des instituts de recherche.
Il a pour but de préparer le terrain au lancement commercial de technologies car-to-x (communication inter-véhicules et avec les infrastructures).
Les tests actuels constituent l’aboutissement de trois années de coopération en recherche et développement, avec le soutien du Ministère Fédéral de l’Economie et de la Technologie, du Ministère Fédéral de la Recherche et de l’Education, du Ministère Fédéral des Transports, de la Construction et du Développement Urbain, et du Land de Hesse.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*



Contacts:

Lire aussi