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Essai odltimer : Nissan / Datsun 240Z

A la fin des années 60, le Japon est pleinement remis de la guerre.
Il s’agit désormais de faire étalage à la face du monde du savoir faire des cerveaux japonais.
L’automobile est un marché en pleine expansion et Nissan entend bien y briller.
Sur le terrain des européens, un autre étoile prend vie : la Porsche 911.
La rivalité est entrain de naître et l’on va s’apercevoir que cette Datsun 240Z ne manque pas d’arguments …Vie à bord & DesignJe ne sais pas si c’est de monter à bord ou bien de rouler avec cette auto qui constitue le plus gros « choc ».
L’ambiance est d’époque avec un volant à la jante super fine et en bois.
Exit le gros ventre central pour abriter l’airbag ou encore on attrape un fou rire en voyant l’efficacité de la ceinture de sécurité …Pour l’ambiance, on apprécie les sièges ou encore les manomètres situés au dessus de la commande centrale où trône (comble de la modernité) le nec plus ultra des autoradios … avec commande électrique pour déployer l’antenne extérieure.
On a la classe … ou pas !Mais le tout fait que l’on trouve très vite une assez bonne position de conduite et l’on se sent même plutôt bien à bord.
Dehors, la 240 jette les bases d’une lignée : un long capot, un cockpit très reculée et le manque de porte à faux arrière caractérisent la ligne.
Une ligne qui fait encore mouche aujourd’hui.
Les regards sont curieux et les dames ne sont pas les dernières pour tenter d’apercevoir quel gentleman est à bord.
Moteur : déjà du grosC’est la pièce maîtresse des ces 240Z.
Un beau 6 cylindres en ligne de 2,4l de cylindrée pour 150 ch.
Il est relayé par une boîte 5 rapports bien étagée qui nécessite de chauffer un peu le matin pour se faire plus douce.
Généreux à l’oreille comme en sensations, ce moteur brille par ses performances.
Pour l’époque c’est un avion, aujourd’hui encore, on peut dire qu’il marche bien !Le compte tour ne fait pas semblant en marquant le début de zone rouge à 7 000 trs mais le moteur fait preuve d’une grande souplesse.
La plage de régimes où l’on est « bien » va de 3500 trs à plus de 6000.
Au chapitre des regrets, on note une boîte de vitesse de tracteur, une pédale d’accélérateur on/off et un moteur pas toujours évident à réveiller le matin, on l’avoue, on a un peu jouer avec la tirette du starter.
Sur la routeCette 240Z pour bien la mener, il faut le mode d’emploi.
Il faut largement la faire plonger du nez au freinage pour la faire tourner correctement jusqu’au point de corde.
Ne jamais passer un virage sans appuyer sur l’une des deux pédales, gaz ou freins, sans quoi la 240Z refuse de tourner.
Dans le serré, c’est encore différent, on tape dans les freins (enfin les freins …) et on donne du gaz pour l’aider à pivoter.
Bref, c’est une ancienne mais une fois tout cela bien intégrer, on va vite et même plutôt vite.
Il convient de bien anticiper ses manœuvres.
Un freinage et une prière.
Et oui, finalement ce qui choque le plus au volant d’une ancienne, c’est bien le freinage ! Mais comment nos pères faisaient ?Et bien comme le dit souvent le mien, on visait le fossé le moins profond et on espérait ensuite s’en sortir.
Mieux vaut conserver ses distances de sécurité dans la circulation moderne car celui qui est devant vous possède une distance d’arrêt nettement plus courte.
Conclusion : plaisir avant toutUne auto ancienne, c’est une auto qui vit.
Elle danse, elle est parfois un peu caractérielle et elle sait chanter.
Jamais avare, c’est tout l’inverse des autos modernes bien trop policées.
Moins sportive qu’elle n’y paraît et pas au niveau d’une 911, cette 240Z connaîtra malgré tout un très gros succès avec plus de 500 000 exemplaires, là où Nissan n’imaginait pas en vendre plus de 150 000 grâce à son côté attachant et sa ligne séduisante.
Nissan 240Z

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