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« Nouvelle-Calédonie à travers 17 articles »

Après plus de 130 ans d’existence sous le régime français, la Nouvelle-Calédonie a été témoin de conflits ethniques et politiques importants. En 1984, les tensions sont montées lorsque le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a fait appel au boycott des élections territoriales, entraînant une escalade de la violence entre les partisans de l’indépendance et les loyalistes. L’une des plus marquantes fut la prise d’otages dramatique à Ouvéa en 1988, sujet que Jean-Marie Colombani a analysé, rétrospectivement sur ces 131 années de gouvernance française en Nouvelle-Calédonie. (Article paru le 27 novembre 1984.)

Pendant cette période, Jacques Lafleur, député RPR, a pris la tête des troupes loyalistes dans le but de contrer les indépendantistes armés. Il a joué un rôle clé sur la scène politique néo-calédonienne pendant près de trente ans. (Article paru le 3 décembre 1984.)

Le 22 avril 1988, un incident majeur s’est produit lorsque des Kanak indépendantistes ont attaqué la gendarmerie d’Ouvéa, une petite île non loin de la Nouvelle-Calédonie. Après avoir tué quatre gendarmes, ils ont pris seize otages en otage dans une grotte. Deux semaines plus tard, le gouvernement de Jacques Chirac a décidé de recourir à la force pour secourir les otages, ce qui a entraîné la mort de dix-neuf Kanak. Les justifications fournies par les autorités neuf jours après l’assaut de la grotte ont suscité de nombreux doutes. (Article paru le 14 mai 1988.)

Quelques semaines après les événements d’Ouvéa, l’accord de Matignon a été conclu le 26 juin 1988, avec la médiation de Michel Rocard, alors Premier Ministre. Les signataires étaient Jean-Marie Tjibaou, représentant des indépendantistes, et Jacques Lafleur, de la part des loyalistes. Cela a marqué le début d’un processus encore inachevé pour l’indépendance possible. (Article paru le 29 juin 1988.)

Le 4 mai 1989, pendant une cérémonie traditionnelle rendant hommage aux dix-neuf Kanak décédés lors de l’attaque de la grotte d’Ouvéa un an plus tôt, les leaders du FLNKS, Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné, ont été tués par un militant indépendantiste. Un retour sur la vie de ces deux pacifistes est nécessaire. (Article paru le 6 mai 1989.)

Suite aux meurtres de Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné le 4 mai 1989, la communauté mélanésienne a été affaiblie et divisée. Il n’y avait personne qui semble capable de remplacer Jean-Marie Tjibaou à la tête du FLNKS, une organisation diversifiée. Selon Jean-Marie Colombani et Alain Rollat, les tendances extrémistes risquent de ne plus être contrôlées. (Article paru le 6 mai 1989.)

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