Sa vie Sa souplesse et son agilité à la danse la propulsent très rapidement au sein d’un corps de ballet.
Et à 13 ans, elle a le privilège de faire la connaissance de Marcel Proust, Reynaldo Hahn et bien d’autres célébrités de son temps.
À cette époque, elle adopte une coiffure en bandeaux qui lui apporte une certaine popularité et restera pour plus tard une légende.
Lors de ses premières représentations, les critiques ne font qu’éloge de la jeune fille et elle se trouve couverte de fleurs des fervents admirateurs.
En 1896, elle est élue Reine de Beauté et décide deux ans plus tard d’entreprendre une carrière internationale.
Elle sera présente lors de l’exposition universelle de Paris en 1900.
Néanmoins, loin de la scène durant la Première Guerre mondiale, elle s’illustre en tant qu’infirmière volontaire auprès de nombreux blessés dans la ville de son refuge : Bordeaux.
Par ailleurs, elle sera la maîtresse d’un homme, le sculpteur espagnol Luis de Périnat jusqu’en 1919.
La suite Mais son retour sur scène ne se fera qu’en 1934.
Il fut un véritable triomphe.
D’autre part, elle est la première femme à être photographiée par deux grands photographes Paul Nadar (1856 à 1939) et par Léopold Reuntlinger (1863 à 1937).
Sa photo fit le tour du monde.
D’où une autre naissance : celle d’une renommée mondiale.
Dès lors, des propositions de tournée s’enchaînent les unes derrière les autres, sans la moindre tentation de sa part, car elle met un terme à sa carrière.
Elle devient modèle pour le sculpteur Alexandre Falguière et pour le peintre Henri Toulouse Lautrec, tout en restant le modèle fétiche du photographe Nadar.
Elle en profite pour écrire ses mémoires : « Le Ballet de ma vie » qui fut publié en 1955 par Pierre Horay.
Cléo de Mérode s’éteint à Paris le 17 octobre 1966.
Elle laisse derrière elle, l’image d’une grande danseuse dont les petits rats de l’Opéra Garnier ne peuvent qu’en être admiratifs.
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