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Matteo Flamigni, responsable de la télémesure pour Valentino Rossi : l'interview

Après avoir interviewé les mécaniciens de Valentino Rossi c’est au tour de Matteo Flamigni, le responsable de la télémesure de Valentino de se prêter au jeu de la machine à questions.
On dit que la télémesure est devenue essentielle au MotoGP.
Comment en es-tu arrivé là ?J’étais en ingénierie pas loin de décrocher mon diplôme, c’était en 1994/95 et j’avais un ami qui faisait des courses de moto.

Il participait alors au championnat mondial de Superbike, et il me demanda de l’aider à gérer un banal et très simple système d’acquisition de données, un des premiers à sortir sur le marché.
J’ai donc commencé par jeu, avec lui, puis à partir de là les choses ont évolué et je me retrouve aujourd’hui avec un top rider.
C’était en quelle année?Cet ami s’appelle Gianmaria Liverani, cela remonte à la fin de l’année 1994.
C’est facile de travailler avec un pilote “sensible” comme l’est Valentino ? “Oui, la quantité de données est énorme et il est important d’avoir un pilote qui te dit dans quels virages regarder, dans l’immédiat et donc optimiser les performances pour ne pas perdre trop de temps.

c’est très important pour améliorer les performances et accélérer la mise au point après un tour de piste de test.
Après les essais naturellement on passe à une analyse plus profonde de toutes les données, mais oui, cela m’aide beaucoup.
Donc Valentino descend de la moto et te dit aussitôt ce qu’il y a à contrôler…?Oui, les problèmes dans un virage plutôt qu’un autre…et nous vérifions Quel est l’ambiance dans le box Ducati dans une période difficile comme celle-ci?Bien sûr je ne te cache pas que l’on perçoit le manque de résultat mais ce qui est beau selon moi c’est que nous continuons tous à y croire et à travailler dur car nous savons que nous sortirons du tunnel, que nous devons sortir du tunnel.
Même si aujourd’hui les choses ne vont pas comme nous l’attendons, c’est de toutes façons très stimulant que de vouloir améliorer la situation.
Nous devons faire mieux !De l’extérieur on sent bien cette volonté de vouloir travailler pour améliorer la situation…Oui oui, elle existe, nous travaillons toujours en y croyant et sans jamais lâcher prise.
Quel est ton rapport avec le web et les réseaux sociaux ? Le plus actif d’entre vous doit être Alex Briggs, mais toi ?Moi j’ai une approche curieuse de tout ce qui concerne les nouvelles technologies, pour les appeler ainsi, car je suis curieux de nature, et donc je me rapproche à ma manière, de Facebook, Twitter et du Web en général en tant que réservoir de news, c’est comme ça d’ailleurs que je l’utilise le plus.
Je ne suis pas un utilisateur accro car j’ai une famille dont deux petites filles qui, quand elles sont à la maison ne me laissent pas le temps d’aller sur les réseaux sociaux.
Se tu veux suivre par exemple Twitter, tu devrais y être 24h/24 et 7 jours/7 et donc je n’y vais que pendant mes temps morts, genre dans la circulation sur l’autoroute.
Je suis curieux plus qu’autre chose voilà.
C’est vrai que ce mois-ci twitter nous a un peu tous contaminé au box Ducati à commencer par Valentino, Uccio, Davide Brivio, un peu tout le monde.
Cela a réveillé pas mal de personnes comme Guido Meda qui avant était un peu silencieux et qui aujourd’hui est revenu…Oui c’est vrai, mais je répète, j’ai une approche curieuse de la chose et je n’en abuse pas car je continue à préférer les rapports plus réels, humains.

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