×
google news

Essai comparatif custom 2010 : Harley Davidson Fat Bob vs Triumph Thunderbird

J’aurais pu appeler ce comparatif la guerre du couple, car que recherche-t-on avant tout sur ces “gros” customs ? Avoir un berlingot entre les jambes qui distille de good vibrations.
Gros, ils n’en ont que le poids affiché sur la balance, dépassant toutes les deux les 320 kg, on ne sent pourtant pas ce poids en roulant et même pas sur les manoeuvres à l’arrêt.

Ce sont les joies d’avoir un centre de gravité très bas.
Comparatif HD Fat BobTriumph 1600 Thunderbird 2010Allez, commençons par l’essai de la nouveauté de l’année : la Triumph 1600 Thunderbird.
Pour être claire : quel moulin ! Un catapulte permanente, cette cathédrale mécanique sous l’égide du Bi-vertival parallèle, les motoristes anglais ont créé un monument… En aparté, on se prend à rêver de le voir dans un cadre style café racer pour concurrencer les Wakan et Ace Café Racer.
Il développe 86 ch à 4850 tr et surtout 146Nm à 2750 tr.
De quoi vous tirer très mais alors très fort sur les bras à chaque grosse rotation de la poignée de droite et le tout dans une bande son assez fabuleuse.

Face à elle, l’américaine Harley Davidson Fat Bob oppose son bicylindre en V.
Le V2 n’est plus là en position de force : ses valeurs sont moindres 71 ch à 5300 tr et 126 Nm à 3500 tr mais surtout délivrées plus hauts dans les tours.
Dès lors, on a toujours l’impression que la Triumph tracte toujours plus fort pour laisser un petit peu derrière elle la HD.
Une fois les devants pris, ne comptez pas que l’anglaise se désunisse au premier virage.
Ce sont des qualités qu’elles se partagent.
Aujourd’hui, il est difficile de prendre un custom moderne en défaut.
Ce ne sont que les reposes pieds trop en avant qui limiteront vos ardeurs pour la prise d’angle.
Au chapitre du freinage, c’est aussi du copieux : gros disques avant et arrière, ABS, les freins stopperont sans difficultés votre machine, même une reprise des freins sur l’angle ne changera pas leur cap.
Dans ces prestations dynamiques, il y a tout de même une différence : la Triumph est toujours plus virile.
Mordant au freinage, suspensions un peu moins moelleuse, sur ce point on sent la maîtrise américaine avec pour exemple ses fabuleux amortisseurs à gaz à l’arrière qui donnent l’impression de voyager sur un tapis volant : un régal !Au moment de conclure, il est bien difficile d’en déclarer une meilleure que l’autre, elle possède chacune des qualités.
La finition sur les deux est au dessus de tout soupçon.
Pour mon cas personnel et c’est presque un pêché pour moi de le dire, tant j’aime les américaines, la Triumph est ma préférée, pour son moulin….
.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*



Contacts:

Lire aussi