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Ford Taurus SHO : la muscle-car n'est pas morte !

Il fût un temps, pas si lointain puisque nous étions en 1989, où les constructeurs américains étaient bien obligés de prendre en considération les économies d’énergie.
Exit les muscles-cars si puissantes et si fabuleuses mais bien trop gourmandes, l’époque était à la berline sage, voire fade mais consensuel.
C’était la Taurus qui jouait ce rôle chez Ford, voiture quelconque en version classique, animée par un non-moins quelconque V6 aussi peu puissant que noble malgré son nombre de cylindres.
Mais voilà, les japonais vendaient déja aux américains des modèles plus compacts, moins gourmands mais quand même performants, la Toyota MR2 de l’époque était un bon exemple.
Et Ford se mis à rêver d’un destin différent pour sa Taurus, d’une nouvelle façon de voir la muscle-car si emblématique… Pour cela, rien de mieux que s’adresser à “l’ennemi”, en l’occurence un motoriste réputé, Yamaha.
Le japonais, plus connu pour ses motos mais à la pointe question moteurs, avait déja oeuvré pour Ford mais en Europe, en concevant un 4 cylindres 1.
25l destiné à la Fiesta.
Il pris en charge le V6 de base de la Taurus et le métarmophosa en un bel ensemble : doté d’un double arbre à cames en tête, de 3l de cylindrée et de 220 ch, cette mécanique se retrouva sous le capot d’une version spéciale de la Taurus, la SHO.
Et ce qui ne devait être qu’une série limitée se vendra pendant 10 ans !PUBLICITÉPUBLICITÉLors de la présentation de la nouvelle Taurus au salon de Détroit en janvier dernier, Ford n’avait aucunement évoqué la renaissance d’une version SHO et pourtant, il vient de le faire en montrant cette digne héritière des muscle-car au salon de Chicago.
Dérivée techniquement de la Mondeo européenne, ce qui est logique, cette Taurus musclée voit son V6 gavé par deux turbos qui génèrent 365 ch au 3.
5l.
100 ch de mieux, de quoi vraiment métarmophoser cette berline qui voit sa partie châssis évoluer également.
Ce qui est nouveau et ce qu’amène ce modèle, c’est le downsizing, pratique encore fort peu répandue aux Usa.
Mettre un V6, fût-il double-turbo à la place d’un bon gros V8 d’une énorme cylindrée, ce n’était pas jusqu’alors une pratique courante outre-atlantique….
Les temps changent et les constructeurs doivent le faire aussi, celui qui loupera ce train a bien peu de chances de vivre longtemps en Amérique !En attendant, admirez cette voiture dans la galerie car nous ne la verrons jamais en Europe… Refrain un peu trop connu avec les voitures américaines !Source photos : Ford Motor Company

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