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Les cabriolets et découvrables de l'été

C’est bientôt l’été, les femmes se dénudent et les voitures aussi ! Bon, on ne vas pas parler de la première catégorie mais de la deuxième, qui nous intéresse plus ici, les cabriolets et découvrables qui hantent les catalogues des constructeurs.
C’est parti en images ! Peugeot 207CC : La star incontestable du segment, qui a succédé à l’autre star, la Peugeot 207CC.
Par rapport à la 206CC, elles tient mieux la route, rigidité de caisse oblige, elle est bien mieux finie, mieux motorisée mais ne propose pas plus d’habitabilité, est plus lourde donc moins performante et consomme plus.
Accessoirement, elle est évidemment plus cher ! Mais cela ne l’empêche pas, comme toute star qui se respecte, de se faire désirer et donc de se vendre ! Disponible aussi en diesel, suivant une mode de mauvais goût… Renault Twingup : Celle-ci n’est pas encore commercialisée et devrait être présentée au salon de Genève en mars 2010.
Celle que l’on nomme Twingup, mais ce ne sera pas son nom définitif, est étroitement dérivée de la Renault Twingo II dont elle reprendra trois mécaniques essence, le 1.
2l 16v, le 1.
2l TCE et le 1.
6l 16v de la version RS.
Heureusement, pas de diesel au programme.
Ce roadster deux places innovera avec son seul toit coulissant sur des arches situées à l’arrière du véhicule, solution nettement moins coûteuse qu’un toit repliable en deux parties.
Mais surtout, elle prouvera aussi que Renault sait toujours faire des autos désirables, ce qui ne sera pas le moindre de ses mérites !Citroën C3 Pluriel : voici un modèle typique de ce que l’on appelle parfois une voiture d’ingénieurs ! La C3 Pluriel est un bon concept mais ses inventeurs n’ont aucunement tenu compte de sa praticité au quotidien.
D’ici à dire que cela a causé son insuccès… Très sympatique dans son design, elle portait déja en elle les gènes de ce que seront les prochaines DS du constructeur français : des voitures chics, innovantes… et chères ! Dommage que sa finition ne se soit pas élevée à hauteur de ses ambitions et de sa carrosserie… Peugeot 308CC : succédant à la très laide 307CC à l’énorme postérieur, la 308CC est bien plus agréable à regarder ! Elle est à la 307CC ce que la 207CC est à la 206CC : bien mieux finie, mieux équipée, mieux motorisée mais plus lourde.
Avantage, elle possède une meilleure habitabilité.
Mais à vouloir viser absolument le segment premium, une obsession de Peugeot, elle se retrouve aussi coûteuse, voire plus chère, que ses concurrentes dites haut-de-gamme.
N’empêche que cette 308CC est diablement réussie !Fiat 500c : Star incontestable et incontestée du constructeur italien, la Fiat 500C n’est pas un vrai cabriolet mais une version découvrable ou seul le toit s’éclipse.
Nettement moins coûteux à concevoir et bénéfique pour le prix de vente de la voiture mais moins valorisant pour l’esthétique du modèle.
Il n’empêche que ce genre de découvrable étant rare, la 500C a toutes les chances de cartonner ! Ajoutez à cela l’image en béton du pot de yaourt et ce sera un best-seller absolu.
Pourvu qu’elle ne le fasse pas trop payer en concession… Ferrari California : là, on touche au sublime ! N’étant pas particulièrement fan de Ferrari, force est de reconnaître que ce cabriolet cabré est superbe.
Pininfarina a même réussi à minimiser au maximum l’effet sac-à-dos de l’arrière de la voiture propre à tous les coupés-cabriolets dont le toit se replie en deux parties.
Quand à la mécanique, la California reprend le V8 de la F430, ce qui suffit largement comme commentaire ! Côté tarifs, on n’est plus du tout dans les mêmes zones que les voitures précédentes… Au fait, rassurez-vous, elle n’est pas disponible en rose contrairement à ce que montre la photo ! Lamborghini Gallardo Spider : encore une diva ! Il faut dire que les italiens sont passés maîtres dans ce domaine.
La Lamborghini Gallardo Spider est la concurrente naturelle de la Ferrari California.
Bien qu’adoptée par les allemands d’Audi, Lamborghini sait toujours faire des supercars et le prouve encore une fois avec cette Gallardo Spider et son sublime V10.
Et sa finition est parfaitement à la hauteur du prix, contrairement à ce qui se passait avant que Lamborghini ne bénéficie de l’influence allemande.
Smart Fortwo Cabriolet : Adorable ! Le genre de voiture dont on occulte facilement les défauts tant elle est craquante.
Peu de place à bord, performances tout juste suffisantes, boîte de vitesses robotisée d’une lenteur affligeante, suspensions en bois, prix prétentieux… Mais une maniabilité toujours hors pair chez les cabriolets et une image en béton, voila ses arguments ! Pas étonnant que l’on croise cette franco-allemande dans les quartiers chics… Volkswagen Eos : la plus belle ! Grâce à son toit repliable en trois parties, les designers ont réussi à effacer totalement le fameux effet sac-à-dos que même Pinifarina n’a pu vraiment supprimer sur la Ferrari California.
certes, le design intérieur est triste comme souvent chez Volkswagen mais la finition est léchée.
Hélas, la belle ne s’est pas contentée d’héberger sous son capot les excellentes mécaniques essence TSI mais a trouver moyen d’accueillir les TDI… La perfection n’est décidemment pas de ce monde ! Mini Cabriolet : faisant partie du trio des urbaines chics avec la Smart Fortwo cabriolet et la Fiat 500C, la Mini n’est pas la moins connue… et la moins chère ! Pour autant, sa finition n’est pas à la hauteur de celle de la 500, un comble quand on sait que BMW conçoit les Mini ! Pour couronner le tout, elle offre forcément moins d’habitabilité que la 500, étant un vrai cabriolet.
Mais la Mini a bien progressé depuis la génération précédente et se passe désormais des disgracieux arceaux arrières de sécurité.
Mais le prix de vente est vraiment décourageant, ce qui ne gêne pas la Mini car elle se vend très bien.
Pourquoi se gêner ? Image, quand tu nous tiens… Mercedes SLK : c’est elle, et non la Peugeot 206CC, qui popularisa en son temps le concept de toit escamotable en grande série.
Mais elle navigue à des sphères tarifaires bien éloignée de celles de la Peugeot.
Deuxième évolution de la SLK, la version actuelle s’en distingue par un design bien plus expressif que sa devancière et par ses nobles mécaniques.
Référence elle est, référence elle restera, et ce n’est pas le BMW Z4 qui dira le contraire, lui qui a un peu trop grossi… Audi A5 Cabriolet : la splendide Audi A5 ne pouvait que donner naissance à une non moins splendide version cabriolet et avec capote souple, s’il vous plait ! Pour le reste, c’est une Audi avec tout ce que cela suppose : finition parfaites, mécaniques au top, personnalité affirmée et tarifs délirants.
On a rien sans rien… Porsche 911 Cabriolet : est-il encore nécessaire de présenter la légendaire 911 ? S’imaginer au volant de ce monstre sacré avec le vent qui siffle aux oreilles et le rugissement du boxer à l’arrière doit être une des versions du bonheur… coûteux car Porsche n’a pas renoncé à ses mauvaises habitudes de pratiquer une politique d’options coûteuses sur ses modèles qui ne le sont pas moins ! Mazda Miata : nommée également MX5 en Europe, la Miata a su devenir une légende depuis sa naissance il y a 20 ans.
Reprenant à son compte la formule des célèbres roadsters anglais, légèreté et simplicité, cette Mazda a affiné le concept d’origine en proposant une mécanique fiable, une bonne finition et surtout un design craquant.
Le manque de concurrence sur son segment et la réputation de Mazda ont fait le reste ! Histoire d’enfoncer le clou, avec sa dernière génération, la Miata s’est même offert le luxe de présenter une version à toit rigide aux côtés de la traditionnelle capote souple.
Et le coupé-cabriolet est aussi beau que la voiture à capote, ce qui n’est pas un mince exploit pour les designers ! Opel GT : survivra t-elle à la restructuration d’Opel ? C’est tout le mal que nous lui souhaitons tant cette Opel, qui reprend un nom célèbre chez le constructeur allemand, est excellente ! Remarquez, le contraire serait étonnant car la base technique de la GT n’est autre que celle de la Lotus Elise.
Bon sang ne saurait mentir ! Son autre jumelle technique, la Pontiac Solstice, va hélas disparaître en même temps que la marque.
General Motors a vraiment fait n’importe quoi… Honda S2000 : pour terminer, le cabriolet légendaire à la fin dramatique.
Encore une victime des décisions hâtives de Honda ! L’arrêt de la Formule 1 au pire moment pour le constructeur nippon ne lui a pas suffit, il a aussi fallu qu’il stoppe la production de la fabuleuse S2000.
Pensez-donc, un fabuleux moteur 4 cylindres de seulement 2 litres de cylindrée qui développe 240ch, même Ferrari ne fait pas mieux ! Rageur, hurlant à 8 000 trs/mn, consommant raisonnablement, il avait su trouver un écrin idéale en la personne de la S2000 à l’esthétique intemporelle.
Même le prix de cette voiture de course déguisée n’était pas exagéré par rapport à ce que propose la concurrence.
La meilleure carte de visite pour un constructeur automobile en somme.
Et ce ne sont pas les fades productions actuelles de Honda qui diront le contraire…

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