×
google news

La future Toyota à hydrogène de 2015 coûtera 50.000 dollars

Toyota Fine-T Fuel Cell de 2006, dernier concept en date fonctionnant à l’hydrogèneAprès avoir proposé la première voiture hybride de série en 1997, Toyota sera-t-il le premier à lancer un modèle à hydrogène ? Le constructeur japonais annonce en effet vouloir produire un tel modèle à l’horizon 2015, le temps de développer correctement la technologie, explique Yoshihiko Masuda, manager des véhicules avancés, lors de la conférence de la National Hydrogen Association, qui eut lieu à Long Beach en Californie.
Mais surtout, c’est le coût qui au centre des préoccupations, car actuellement il est prohibitif, passé tout de même d’un million à une centaine de milliers de dollars, et ne réduit la technologie qu’à des concept-cars ou des véhicules expérimentaux dont les Honda FCX Clarity et Chevy Equinox, véhicules loués à respectivement 19 et 100 exemplaires pour un test grandeur nature au fief d’Arnold Schwarzenegger.
S’il est difficile d’estimer le prix d’une voiture à hydrogène, Toyota juge qu’en 2015, un tel modèle serait tarifé 50.
000 dollars, soit 39.
320 euros.
Chose permise avec la réduction de 90% déjà effective du coût de la technologie face au milieu des années 2000.
Dans le détail, le stockage de l’hydrogène nécessite de fines plaques de platine.
Toyota aimerait en utiliser deux tiers de moins pour son modèle de série.
En effet, le matériau est coûteux, l’once de platine (28 g) se négocie actuellement 1.
675 dollars soit environ 1.
315 euros.
28 grammes, c’est à peu près ce qu’utilise Toyota ou GM sur chaque véhicule, en 2015 il n’en nécessiterait donc qu’environ 10 grammes.
Plus qu’une baisse du taux de platine, les commandes en masse futures aideront également à abaisser le prix de l’once.
Autre point à améliorer, le film en fibre de carbone apposé sur les parois des réservoirs à hydrogène doit voir sa production moins coûteuse.
Concernant la future berline Toyota de 2015, elle possédera une autonomie comparable à un modèle thermique équivalent, soit entre 800 et 1.
000 km.
Moins stressante sur ce point face aux électriques actuelles, la distribution de l’hydrogène est quasi-symbolique, limitée à 10 points en Californie du Sud et quelques-uns éparpillés au Japon ou sur le vieux continent en Allemagne ou à Monaco.
L’homologue de Masuda chez GM, Charles Freese, souhaite porter à 40 le nombre de stations en Californie d’ici 5 ans, quand les véhicules de série seront disponibles, où GM sera aussi de la partie avec Honda, Hyundai et Daimler via Mercedes-Benz.
Source : Businessweek

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*



Contacts:

Lire aussi