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Officielle : Citroën DS5

DS : deux lettres symboliques qui ont fait leur retour dans la gamme Citroën il y a deux ans.
Pendant que la crise économique frappait de plein fouet le secteur auto, Citroën mettait en place une gamme de modèle parallèle destiné à une clientèle en recherche d’une auto plus valorisante et prête à payer un petit supplément.
Un mot bien en vogue nous vient à l’esprit: premium.
Mais Citroën ne l’aime pas, et préfère parler de singularité ou d’exclusivité.
Et ça marche, la DS3 cartonne et la DS4 a reçu un très bon accueil.
La prochaine étape est surement la plus attendue, avec celle qui va chapeauter la gamme DS (pour le moment).
C’est aussi celle qui sera la plus originale.
Car si les DS3 et DS4 sont directement dérivées d’un modèle traditionnel, la DS5 se distingue plus nettement.
Car malgré son positionnement de monospace, la DS5 n’est pas lié au Picasso comme peut l’être la DS4 à la C4 ! Après, comme pour tout le concept et les modèles « DS », les joies du marketing tentent de nous faire avaler de belles choses avec un beau discours et un joli nœud.
Citroën DS5Il faut être clair, si la forme de la DS5 est emprunte d’originalité, sa silhouette de crossover basé sur un monospace est loin d’être innovante.
Des monospaces sportifs, influencés par l’univers du coupé ou des breaks, on en a plusieurs autour du globe.
Mais Citroën a eu la bonne idée de placer cette DS5 haut de gamme.
Et pour ce modèle, aussi bien la direction que les designers ont voulu placer la barre haute avec un niveau d’exigence sévère.
La DS5 doit porter haute les couleurs du haut de gamme français et les valeurs d’innovation de Citroën.
Il est donc attendu au tournant.
Chacun ses gouts, mais il faut dire que ce DS5 se montre réussi au niveau du dessin.
Les chevrons ont donc choisi une forme de monospace surbaissé, dont la longueur n’est pas exagérée.
L’auto affiche une belle présence et semble bien campée sur ses roues.
On retrouve les codes du label DS, comme les chevrons enchâssés dans la calandre aux barrettes liées, la bouche trapézoïdale, soulignée par une deuxième prise d’air.
On retrouve aussi une profusion de chrome, même si la pièce maitresse en la matière reste le sabre qui longe les phares, remonte le capot et vient mourir dans la custode avant.
De quoi assurer une belle signature visuelle.
On observe aussi les codes typiques de Citroën, comme le décroché au niveau du vitrage latéral, doublé d’une nervure en forme de virgule.
Celui-ci est scindé avec la lunette, à la dimension fort réduite.
Un moins pour la visibilité, mais le style a parfois primé.
On note aussi les feux en boomerang prolongés visuellement par des nervures.
Au final, le seul point qui fera débat est la virgule intégrant les antibrouillards, loin d’être bien valorisante.
Citroën laissait entendre que c’est dans l’habitacle que l’on pourrait être le plus surpris, avec une nouvelle façon de voir le poste de conduite.
On devait en attendre trop, car on se retrouve devant une architecture classique.
Si le dessin est recherché, on retrouve une classique console centrale verticale.
Les touches situées entre les sièges ou en haut du pare-brise évoquent le monde l’aviation.
Comme sur les dernières Citroën, l’instrumentation est très travaillé, avec des jeux de lumières et de relief.
En véritable DS, l’auto soigne sa présentation et sa finition en adoptant une planche de bord recouverte de cuir.
On remarque aussi les sièges à la sellerie « bracelet de montre » déjà vue sur la DS4.
Citroën met en avant le côté pratique de l’auto en insistant sur le fait qu’elle offre 5 vraies places et un coffre de 465 litres.
L’auto repose sur la plate-forme du Peugeot 5008.
Ce qui a pour conséquence que la DS5 sera fabriquée dans la même usine, à Sochaux, une première pour une Citroën.
Autre conséquence marquante de ce choix, la DS5 dispose de suspensions traditionnelles : pas d’hydrauliques ni de pneumatiques pour une grande Citroën, voilà qui est rare.
En plus de servir de porte-drapeau au haut de gamme Citroën, la DS5 est le porte étendard de la technologie Hybrid 4 pour la firme.
Elle réutilise la chaine de traction déjà vu sur le Peugeot 3008, alliant bloc diesel HDI (entrainant les roues avant) et moteur électrique (pour les roues arrière), avec une puissance totale de 200 ch.
Le reste de la gamme n’a pas été détaillé.

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