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Mazda 3 facelift : nos impressions après test

La deuxième génération de la Mazda 3 se refait une beauté histoire d’affronter une brochette de concurrentes bien décidées à lui voler des parts de marché dans le deuxième segment le plus important du Vieux Continent.
Cette Mazda 3 est un modèle stratégique pour le constructeur japonais.
Il suffit d’énoncer quelques chiffres pour s’en rendre compte : 3.
000.
000 d’unité produites, dont plus de 613.
00 destinées à l’Europe.
Rappelons que cette Mazda avait franchi le seuil du million d’unité produite en un temps record.
La facelift de la 3 a été pensée pour accueillir les nouvelles prestations de conduite, rendre la carrosserie plus aérodynamique et plus séduisante (disponible en teinte Autumn Bronze) et améliorer la qualité des intérieurs ainsi que sa sécurité.
La voiture a été renforcée afin d’augmenter sa stabilité, réduisant au passage le bruit d’ensemble.
Les amortisseurs ont été optimisés pour plus de confort et de stabilité.
Intéressante réduction de consommation de 1.
5 à 3.
7%, avec émission de CO2 réduite de 1.
3 à 3.
5%.
Pour plus de détails concernant les données techniques de l’auto, nous vous renvoyons à un article précédent d’Autosblog.
La vie à bordConfort et fonctionnalité, c’est ce qui vient à l’esprit lorsque l’on monte dans une Mazda 3.
La planche de bord est disposée sur plusieurs niveaux et inclinaisons mais tout reste à portée de main.
La construction et les matériaux utilisés donnent une impression de qualité.
Les matériaux plastiques sont souples et agréables au toucher.
Les panneaux intérieurs sont nettement moins convaincante par contre niveau qualité.
L’espace pour le conducteur et le passager est très convenable : derrière le volant il est très facile de trouver la juste position de conduite grâce à de nombreuses possibilités de réglages.
Seul celui qui se trouve au centre de la banquette arrière se trouvera un peu à l’étroit.
Mais l’espace pour les jambes reste honnête.
Le porte-bagages se règle pour être exploité au maximum.
Sa volumétrie est généreuse.
Les sièges offrent un excellent appui, en particulier les versions sportives MPS, partiellement revêtus de cuir très souple.
Si l’habitacle général est bien conçu, les commandes pour le réchauffement des sièges positionnées près du levier de vitesses n’est pas des plus ergonomiques.
Les poignées des portières ne sont pas très jolies, solides mais visiblement en plastique.
Le pommeau du levier de vitesse est dévissable ce qui n’est pas non plus très sérieux.
Sur route : direction et conduite rassurantesL’impression de conduite pourrait être synthétisée par la formule “Zoom-Zoom”, chère au constructeur japonais, c’est à dire un volant très précis et direct, qui rappelle celui de la MX-5.
La direction assistée par contre pêche par un manque de réactivité ; MPS incluse.
L’assiette est quasi parfaite pour la conduite sur route.
Les roulis sont très limités même dans les freinages.
L’auto reste confortable, même si elle pourrait être légèrement plus silencieuse.
Cela dit l’acoustique a été travaillé avec soin en encapsulant par exemple les moteurs.
L’embrayage communique correctement, mais le levier de vitesse surtout lorsqu’on va vers des vitesses supérieures est un peu hésitant.
Peut être que ce défaut était dû au fait que la voiture était neuve et encore jamais utilisée.
Le moteur le plus basique est un 4 cylindres 1.
6 atmosphérique de 105 CV.
ll est un peu mou mais il a l’avantage d’être proposé à un prix très intéressant.
Le nouveau 1.
6 turbodiesel de 115 CV et le 2.
0 essence de 150 CV sont bien plus performants.
La version la plus équilibrée reste selon nous le 2.
2 turbodiesel de 150 CV et 360 Nm de couple maximum ; son quatre cylindre est puissant.
Le 2.
0 de 185 CV et 400 Nm, aux traits quasi redondants.
Par contre avec l’augmentation du couple, la sensation de torque steering augmente également.
Le 2.
3 turbo est bien plus rapide.
On dirait un turboessence old style : les effets de suralimentation, malgré une généreuse cylindrée, sont visibles à partir de 2500 tours.
Sous ce seuil ca manque un peu d’élasticité qu’on pourrait attendre d’un tel moteur et d’un tel couple respectivement de 260 CV et 380 Nm.
A partir des 2500 rpm le moteur change de visage.
A partir des 4000 la poussée est forte et on commence à sourire bêtement (si l’on ne regarde pas la consommation).
Tous les moteurs sont certifiés Euro 5.
Qualités et défautsNous avons aimé-La silhouette-Moteurs à gasoil-Qualité de construction générale-Rapport qualité prix-Garantie de 3 ans/100.
000 kms-Assiette-EspaceNous avons moins aimé -Quelques détails pas vraiment soignés-Direction directe mais peu communicative-Le navigateur TomTom n’est pas associé au MPS ou au système audio BOSE.
-frottements aérodynamiques au niveau des rétroviseurs et de la zone avant

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