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« Paris 2024: Fabrication Torche Olympique à Florange »

Le site ArcelorMittal de Florange en Moselle a récemment attiré l’attention des médias de manière similaire à l’époque du règne présidentiel de François Hollande (2012-2017). Cependant, contrairement à avant, ils ont été accueillis non pas par des syndicats furieux, mais par des dirigeants heureux. Au cœur de son « laboratoire numérique », emblème de sa transformation moderne, le sidérurgiste a dévoilé les flammes olympiques et paralympiques conçus à partir de l’acier qu’il a fourni.

La matière première – les lingots d’acier utilisés dans la fabrication – provient du site de Châteauneuf, entre Lyon et Saint-Etienne, mais c’est à Florange qu’elle a été traitée, à chaud et à froid. Les rouleaux ont par la suite été expédiés au site de Woippy, où les feuilles d’acier ont été découpées avant d’être distribuées à divers partenaires responsables de l’assemblage.

Le résultat de ce travail assidu se matérialise dans cet objet gracieux de 70cm de hauteur, pesant à peine 1,5kg, avec une épaisseur d’acier d’à peine 0,7mm. Franck Wasilewski, le chef de projet rapporte fièrement que le travail a été entièrement effectué en France et a nécessité environ 8 000 heures de développement. Il explique que la transformation du concept de l’objet proposé par le designer Mathieu Lehanneur en un produit unique à quasiment production industrielle, a représenté tout un défi technologique obligeant l’équipe à se dépasser.

Les centres de recherche de Maizières-lès-Metz, à quelques kilomètres de Florange, et d’Avilès en Espagne, ont collaboré sur ce projet. « Nous avons dû être vraiment novateurs. Nous avons expérimenté différents prototypes en différents matériaux, et réalisé des tests de résistance à la chaleur », explique Jean-Luc Thirion, directeur du centre de Moselle, qui sera le passage du relais olympique le 27 juin.

Jean-François Malcuit, le directeur de l’usine, a expliqué avec fierté comment l’usine avait utilisé un acier à faible émission de carbone, représentatif de la nouvelle direction prise par l’industrie sidérurgique. Notre outillage industriel de haute précision a été utilisé pour cette œuvre d’art, a-t-il ajouté. Malcuit est plus fier que jamais, conscient du long chemin parcouru par son usine. Il rappelle l’époque de 2012 lorsque l’usine de Florange a fermé ses portes sous la présidence de François Hollande. Hollande et son gouvernement ont traîné cette fermeture comme un fardeau pour le reste de leur mandat. Aujourd’hui, selon Malcuit, Florange est un centre d’excellence. Cependant, le reste de l’article est réservé aux personnes abonnées et n’est donc pas entièrement accessible.

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