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Essai Ducati Hypermotard

essaiAvant d’accéder à la belle (et c’est le mot vu la hauteur de selle), il convient d’apprécier comme à chaque fois sur les productions de Bologne, les équipements haut de gamme que Ducati a su mettre sur cette moto.
Les fournisseurs des suspension ou bien encore le freinage sont autant de références au monde du Supersport, encore plus même sur la version S avec l’équipement Ohlins.

Le tableau de bord se montre complet bien qu’appelant un manque de lisibilité du fait de sa petite taille.
Ce dernier doit en effet se loger derrière la minuscule plaque phare, qui ne vous apportera aucune protection à moins d’adopter une position de limande sur le réservoir.
Toujours au chapitre du confort et c’est là la première surprise, cette Ducati s’avère agréable à vivre au quotidien et pour faire des kilomètres.
En concurrence avec les nouveaux roadsters toujours plus « dur », cet Hypermotard profite d’une selle confortable et surtout d’un débattement de suspension évitant de vous casser le dos sur le moindre défaut de route.

La grande route c’est bien mais son terrain de jeu favori est les routes bien tortueuses.
Ici la Ducati se révèle être une arme de guerre pour les arsouilles entre copains où sa partie cycle fera des merveilles tant au niveau performance que sensation.
Des prises d’angle à n’en plus finir dans un feeling exceptionnel aussi bien venant du train avant que de la motricité en sortie de courbe vous invite à toujours en rajouter une louche.
Il est bien difficile pour un motard moyen même disposant de solides bagages d’en voir la fin.
La balancer en pif-paf ne pose pas de problème vu la légereté de l’engin où encore une fois on est surpris car vu le débattement de suspension on s’attend à ce que la moto pompe un peu et là il n’en est rien ! Le freinage en hydraulique et détente des suspensions est super bien géré ce qui permet de conserver un parfait guidage.
Même sur des freinages très appuyés, la fourche ne s’enfonce pas trop il est alors très aisé de rentrer sur les freins en courbe, la seule chose qu’elle n’aime pas trop, si on a pas su comprimer les suspensions, c’est la reprise de freins sur l’angle : la moto a alors une légère tendance à se relever.
Dernier détail à se rappeler : la direction est très vive comme sur tout Supermotard qui se respecte.
PUBLICITÉPUBLICITÉLe moteur fait lui aussi merveille.
Malgré ses 95 petits poneys il saura vous apporter un paquet de sensations.
Beaucoup de moteur ne saurait pas en dire autant, on pense notamment aux 4 cylindres injectés qui deviennent de plus en plus fades pour se révéler plus efficaces.
Là il n’en est rien, la seule prérogative est de savoir rester sur la bonne plage d’utilisation du moteur.
Gorgé de couple sur les 3 premiers rapports sur la plage des bas régimes (la moto lève facilement sur un coup de gaz en 1 et en 2), il faut alors veiller à rester au dessus de 5 000 tr/min sur les rapports suivant afin de conserver le rythme en cas de grosse arsouille.
Dernière précision et pas des moindres à cause de la faible contenance du réservoir (12,7 litres), la consommation est très raisonnable et vous permettra de parcourir plus de 150 kms même à allure très soutenue.
Côté pratique, il est aisé de fixer une araignée pour fixer un sac sur la place arrière grâce aux tubes du treillis qui compose la boucle arrière du cadre.
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Le réservoir n’étant pas aimanté et de toute façon très court ne vous permettra pas d’y loger quoi que ce soit.
La poignée de maintien pour le passager est assez bien conçue et discrète en forme de petit aileron.
Dernier point de détail, pas négligeable, cette moto semble peu onéreuse en assurance.
En conclusion, vous l’aurez compris, cette machine est très excitante.
Véritable gros V.
T.
T.
motorisé, il est possible de s’autoriser toutes les fantaisies à son guidon.

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