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Test Michelin Pilot Super Sport : théorie et techniques (partie 1)

Voici un petit préambule au test qui suivra mais même si peu d’entre vous chausserons ces gommes dans l’immédiat en raison de la taille exigeante de jantes nécessaires pour les accueillir (au minimum 18 pouces), intéressez-vous y !Pourquoi ? Car ces pneus sont la fine lame de Michelin, ce que le manufacturier français est capable de mettre de meilleur sur la route mais surtout, c’est peut-être le pneu qui préfigure le vôtre demain.
Imaginez vous avec un pneu qui aurait une filiation directe avec les 13 victoires consécutives de bibendum aux 24h de Mans.
Possible pour une élite aujourd’hui, pour vous indirectement demain car on sait bien que la technologie redescend toujours un jour ou l’autre les gammes.
Michelin Pilot Super SportPour la marque, ce boudin, c’est son image.
Par exemple le pneu est homologué par Ferrari et est l’unique première monte de la 599 GTO comme une signature de prestige, vitrine du savoir faire français, ce pneu reçoit l’agrément de toutes les Supercars…Pour y arriver, ce pneu inaugure une ceinture en Twaron.
Le Twaron, c’est une fibre en Aramid, ultra légère, elle est par exemple 5 fois plus résistante que l’acier.
La carcasse du pneu est renforcée grâce à ce matériaux en son centre, là où il se déforme le plus à haute vitesse, évitant ainsi de s’arrondir.
Le pneu reçoit aussi le « Variable Contact Patch 2.
0 » du Bibendum.
Ce patch permet de garder la même surface de contact au sol que ce soit en ligne droite ou en virage (+/- 170 cm2) ainsi on favorise l’adhérence mais aussi une meilleure répartition et dissipation de la chaleur.
Le bénéfice ? Un pneu qui s’use moins vite, pratique par exemple pour les sorties du Club Porsche.
Tout cela nous donne un pneu asymétrique avec une partie racing sur l’extérieur du pneu, la plus sollicitée lors des appuis en pleine charge.
L’autre partie est presque celle d’un pneu traditionnelle.
Par rapport au Pilot Sport 3, la partie sportive ne représente plus qu’1/5ème du pneu, ainsi Michelin grâce à l’utilisation de carbone dans le mélange de gomme avoue la même efficacité sur le sec mais y gagne en adhérence sur le mouillé.
Les résultats annoncés par Michelin sont épatants : ainsi grâce au pneu, on gagnerait au tour 1,5s sur le circuit Michelin long de 2,7 km.
Le TUV (organisme de test allemand) après une longue série de test a constaté par rapport à la concurrence un gain d’1 s sur une tracé de 2 kms.
C’est ce que nous vous proposons de vérifier dans la seconde partie que nus publierons très prochainement.

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