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Essai Autosblog : Nouvelle Chevrolet Aveo 2011

Nous nous sommes rendus à Zurich pour essayer la nouvelle Chevrolet Aveo.
Pourquoi la Suisse ? Parce que c’est le siège européen de la marque.
Chevrolet est désormais sur de bons rails en Europe (+ de 500 000 véhicules vendus en 2010).
La croissance en France, par exemple, où la marque est passée de 3 000 en 2004 à 22 000 autos vendues en 2010 démontre le dynamisme de Chevrolet.
Chevrolet Aveo 2011Si l’on pense que la marque américaine ce n’est que des grosses voitures, Chevrolet doit aussi ce succès à ses « petites » : Spark et Aveo.
Cette nouvelle Aveo porte donc sur ses épaules les espoirs d’une marque, voyons ce qui a changé : …D’abord, il faut savoir que c’est une auto « globale », elle sera vendue en Europe, Asie mais aussi Etats-Unis où, oui, les américains se mettent aux citadines.
On le ressent dans le design : agressif comme l’Europe l’aime, un peu design comme l’Asie l’aime et identitaire pour la calandre comme l’Amérique l’aime.
L’Aveo, c’est donc la concurrente de nos Clio et Polo mais c’est surtout l’opportunité de rouler différent.
Différent certes mais bien ? Présentation & Design : de l’excellence au moins bien Comment ne pas commencer par cette face avant, largement mise en valeur par ces feux à doubles optiques sans glace ? C’est beau, c’est agressif et sportif et en plus original.
Là, chez Chevrolet on a eu la bonne idée.
Le tout est accentué par la calandre à double étage et la capot bombé tombant dessus.
Résolument sportif, le tout est valorisant.
Le profil est marqué par une ceinture de caisse assez haute réduisant la surface vitrée, surtout à l’arrière.
Les ailes élargies campent l’auto sur ses roues, ça sent le solide.
Pour la 5 portes, l’arrière est aussi assez travaillé avec un côté plus rond, on remarque plus la complexité de ses lignes lorsqu’on le regarde de profil : le popotin légèrement rebondit ressort de la ligne, là aussi la surface vitrée est assez réduite.
Pour la 4 portes, l’exercice est plus compliqué, il n’est jamais évident de faire une version « Sedan », le dessin est moins original mais a le mérite de rendre l’auto plus cossu comme plus grosse (ce qui est un réalité puisque plus longue de 36 cm) mais nous y reviendrons.
Passons à l’intérieur, sans être coloré, la présentation est réussie.
Articulé autour de l’ensemble compte tour et compteur très moto (affichage numérique de la vitesse) et assez sympathique, l’Aveo propose une console centrale digne d’un grosse voiture.
Le volant est lui aussi des plus agréables, il suffit de regarder les photos : sportif, gaîné de cuir et de petite taille, il offre un contrôle parfait.
Les fauteuils comme toujours chez Chevrolet sont généreux, et hormis un maintien latéral un peu juste, ils se révèlent très confortables, le conducteur bénéficie même d’un accoudoir.
Ce qui fâche c’est les plastiques.
Si la partie supérieure du tableau de bord bénéficie d’un plastique clair de qualité, le plastique noir est en revanche trop dur et surtout trop sensible aux rayures : boîte à gants, panneaux de portes risquent de vite s’abîmer si l’on n’est pas méticuleux et bonjour les places arrières avec les enfants.
La console centrale s’offre elle des plastiques de qualités.
L’assemblage des différentes parties est parfaitement ajusté.
La finition des coutures est propre.
Un bon point.
En route : moteur et dynamique Nous avons pu essayer deux motorisations essences, un diesel sera disponible à la rentrée.
Nous avons donc pris le volant de la version 1.
2l 86 ch et la version 1.
4l 100 ch en boîte automatique.
Le 1.
2l se révèle finalement suffisamment performant pour prendre la route.
Chevrolet a joué le jeu en nous proposant d’arpenter la campagne environnante de Zurich et non pas de nous laisser coincés dans le bouchons du centre ville.
Silencieux et faisant son office dans la partie basse du compte tour, sur route, il faudra plutôt le cravacher un petit peu (comme tous ces petits moulins) et le maintenir autour des 4 000 trs où il atteint sa valeur maximale de couple (115 Nm), bon à savoir pour les dépassements que l’on préparera un peu à l’avance en coupant la clim qui mange quand même un peu de performances.
Les 86 ch sont atteints à 5 600 trs, il ne sert donc à rien de tirer plus loin même si le moteur allonge jusqu’à 6 500 trs.
La boîte ne souffre d’aucune critique à part qu’elle se révèle un peu accrocheuse en utilisation très sportive mais ce n’est pas son usage de base.
Le 1.
4l se révèle plus rond et moins sonore.
Avec 130 Nm de couple à 4 000 trs et 100 ch à 6 000 trs (!), ses performances sont forcément plus généreuses.
La boîte automatique est loin d’être aussi intelligente qu’une DSG de VW mais parvient à un certain agrément.
Le kickdown est pas trop mal géré mais les phases de freinage ne s’accompagnent d’aucun frein moteur, c’est dommage.
Un mode manuel est disponible mais sa commande est délicate puisqu’il s’agit de deux petits boutons situés sur le côté du levier (on les a cherché pendant 5 min).
Quelque soit la motorisation, la tenue de route est quand elle très sereine.
Les enchaînements de virages sont négociés sans peine, l’auto ne s’écrase pas sur ses roues dans les changements de cap rapides.
Seul l’exercice du rond à allure rapide fait un peu danser l’arrière (sur la 5 portes à l’empattement plus court) et crisser les pneus mais sans jamais de brutalité.
Parlons pneus quelques instants, l’auto est chaussée de Continental ContiPremiumContact2, un gage de qualité.
Le freinage est franc mais manque un poil de puissance, l’arrière étant classiquement freiné par deux tambours.
L’ABS est discret.
Au chapitre sécurité, l’Aveo est équipée d’un système d’antiblocage de roues à quatre canaux (ABS), qui utilise les données fournies par les capteurs de roue pour réduire les distances d’arrêt.
L’aide au freinage d’urgence (BAS) permet d’optimiser le freinage d’urgence et l’électronique de freinage intégré (EBD) dose la puissance de freinage entre les essieux.
Conclusion : un rapport qualité / prix très intéressant 11.
950 €, c’est le prix d’attaque de cette Chevrolet Aveo en motorisation 1.
2 70 ch LS.
Mieux, malgré ce tarif serré, l’américaine vous offre de nombreux équipements de série : direction assistée, des vitres AV électriques, du régulateur de vitesse, banquette rabattable 2/3-1/3, volant réglable en hauteur et en profondeur, autoradio CD MP3, 6 airbags et du contrôle électronique de trajectoire.
Le 1.
2 de 86 ch est disponible en finition LT.
Vendue 13 550 €, elle propose en plus des jantes alu de 15 pouces, l’ordinateur de bord, la prise USB, la connexion Bluetooth et la climatisation.
A ce tarif, on trouve des françaises neuves de même puissance mais sous équipées et sans la climatisation.
Le 1.
4 de 100 ch est disponible en version LTZ qui ajoute à tout cela le radar de recul, vitres électriques avt et arr, allumage automatique des phares et un tiroir de rangement sous le siège passager, n’en jetez plus la coupe est pleine pour 14 850€.
Le futur 1,3 diesel devrait recevoir les même finitions.
La version 4 portes avec ses 502 l de chargement dans le coffre contre 290 pour la version 5 portes s’affiche à 13 950€ et est uniquement disponible avec le 1.
2l 86ch en finition LT

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