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Essai Subaru Trezia 1,4l D : la Subaru de Madame

Subaru étend son offre vers les petits véhicules en reprenant astucieusement la Toyota Verso S pour la rebadger.
A cela deux avantages : abaisser la moyenne d’émissions C02 de sa production mais aussi conquérir le marché de la deuxième voiture de la maison.
Et oui messieurs quand madame n’aime pas le gros aileron de la WRX STI (elle ne peut pas comprendre …) vous pourrez toujours lui proposer de lui offrir une Trezia qui se pose plus en concurrente de la Mercedes Classe A avec son tarif à peine supérieur à 20 000€ que d’une Renault Modus.
Subaru mise aussi sur une mise en avant de ce produit chez ces revendeurs qui sont bien souvent multi marques sans avoir de petits modèles pour s’attirer des clients.
Nous vous proposons donc une revue de détails, ses bons et ses mauvais côtés dans notre essai …Subaru Trezia 1,4l DPrésentation, ambiance à bord : construite pour durer Soyons très clair, la Trezia a bord a oublié d’être fun ou ludique.
Ergonomie soignée, plastiques durs mais de qualités, noir omniprésent, la joie intérieure n’est pas son point fort.
En revanche, on voit bien que l’ensemble vieillira très bien et résistera aux attaques des enfants.
Après tout, comment finiront toutes ces autos aux intérieurs et tissus colorés ?Seule touche de fantaisie, le volant, typé sport, de diamètre assez petit et avec une touche d’alu.
On l’a très bien en mains grâce aux bons reposes pouces à l’intérieur.
D’ailleurs, cette auto, on l’a bien en main dès le début.
L’ergonomie est soignée et trounée vers le conducteur, on trouve tout ce que l’on veut sans plonger dans le mode d’emploi, c’est bien.
Hélas, elle manque d’équipements : ni gps, ni radar de recul (un équipement GPS + caméra de recul sera disponible en option en concession), pas de toit ouvrant, ni régulateur de vitesse, Toyota fait payer cher à Subaru le droit d’exploiter la Verso S.
Subaru n’a q’un seul niveau de finition, là où Toyota se réserve plus de fantaisie et d’équipements.
Dans votre Trezia, vous aurez : 6 airbags, de l’ABS, de l’ESP, des antibrouillards avant et arrière, des vitres avant électriques, de la climatisation manuelle, de l’ordinateur de bord, de la radio CD avec commandes au volant, de la peinture métallisée et des jantes alliage 16 pouces.
Heureusement, elle fera oublier ses lacunes en accueilant volontiers 4 adultes, on a de la place à bord et le volume généreux du coffre permet de partir en vacances : 429 litres.
Confort et tenue de route La position est réglbale dans tous les sens même si à mon goût, on ne peut pas assez avancer le volant, la planche de bord est assez verticale et le volant est parfois un peu loin pour les grands.
Le fauteuil offre un bon maintien même si l’assise est un peu courte et s’arrête au milieu des cuisses (toujours pour les grands, je fais 1m89).
A l’arrière, j’ai testé, la place est suffisante pour les jambes et la garde au toit est parfaite.
Une fois en route, la Trezia se révèle assez neutre et prévenante même lorsqu’on la brusque beaucoup.
En conduite normale, la souplesse de ses suspensions efface le bitume alors que le siège un poil ferme mériterait peut-être plus de garnitures.
En conduite dynamique, la Trezia prend un peu de roulis en virage mais rien de plus qu’un Modus ou qu’une Classe A.
En conduite sportive, le sous virage est de mise, mais il n’embarque pas l’auto vers l’extérieur, on le gommera simplement en forçant un peu plus sur le volant et ne entrant plus tard en virage, très sain donc.
La direction est peut-être un poil trop sur assistée à faible allure mais ce défaut se gomme une fois sorti de ville sur les petites routes.
Moteur : le point le plus positif Ce diesel, en fait le D-4D de Toyota développe 90 ch à 3 800 trs et 205 Nm de couple entre 1800 et 2800 trs.
Dans les faits sous 2000 trs, c’est un peu creux mais dès que l’on franchit ce seuil, le moteur développe une belle santé et une belle allonge pour un petit diesel.
Sur route ou autoroute, même en ayant enclenché le 6ème rapport overdrive, il suffit d’appuyer sur l’accélératuer pour gagner en vitesse et rien n’empêche de rentrer la 5 pour être plus efficace encore.
Surtout, il ne s’essouffle pas en côte et promet de partir en vacances chargés avec bagages et enfants en tenant son rang, on se sent en sécurité à bord de la Trezia qui n’est pas sous motorisée.
On le préfère en boîte manuelle sans hésitation par rapport à la boîte robotisée qui si elle s’acquitte correctement du kick down offre des passages de vitesse trop lents même en mode séquentiel.
Prix et Garantie 1.
4 D 90 20990€1.
4 D 90 21990€ (boîte auto)1.
3 BVM6 17990€ Garantie 3 ans ou 100 000 kms nos conclusions Sans surprise, la Trezia ne souffre d’aucune grosse critique sur son comportement ou moteur diesel mais de regrets.
A niveau de finition équivalent, elle se révèle un peu plus chère que la Verso S, une bonne négociation en concession devrait effacer peut-être cet écart mais pas le petit manque d’équipements comme le radar de recul ou avant pourtant bien pratique sur ce genre d’auto avec peu de visibilité sur les extrémités.
Pour le reste, c’est du japonais : solide, performante, assez propre avec ses émisisons de C02 à 113 gr/km.
C’est le genre d’auto que l’on n’achète pas sur un coup de coeur mais qui se révèlera bien pratique au quotidien pour les petites familles ou en deuxième véhicule à la maison.

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