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Renault Clio 4 : enfin !

Dire qu’elle était attendue est un doux euphémisme.
La quatrième génération de Clio a aussi échappé aux chasseurs de scoops et autres fuites sur le net, ce qui devient de plus en plus rare de nos jours.
Elle est surtout attendue pour marquer un tournant esthétique pour le Losange après quelques égarements stylistiques (Vel Satis, Kangoo BeBop, Laguna).
A l’instar de la Golf de Volkswagen, la Clio est une marque dans la marque et un modèle-clé pour son constructeur.
Mais contrairement à l’allemande, la française change du tout au tout à chaque génération.
Pourtant, on l’identifie immédiatement comme étant une Clio, ce qui est un joli tour de force.
Premier modèle de série entièrement dessiné par le nouveau designer en chef de Renault, le néerlandais Laurens Van Den Acker, cette Clio 4 a de faux airs de Mazda 2 et de Ford Fiesta ce qui est logique car elles sont toutes deux l’oeuvre du même homme.
Mais la Clio a sa propre personnalité et se distingue par deux points-clé, la calandre au gros losange et les poignées de portes arrière dissimulées dans les montants.
A l’intérieur, si la Clio n’innove pas comme une 208, elle renforce sa qualité perçue, un point fort de la génération précédente et s’inspire de la ZOE, fort logiquement puisque les deux véhicules sont bâtis sur la même plate-forme technique.
Mais les contraintes de poids n’étant pas les mêmes pour une véhicule thermique que pour un électrique, la Clio a droit aux beaux plastiques moussés, du moins dans les versions hautes.
Techniquement, la Clio 4 reprend la plate-forme de la 3 en reculant techniquement parfois, en témoigne les freins arrière à tambours en lieu et place des disques sur toutes les versions, excepté la RS ou l’absence encore pus curieuse du train avant à pivot découplé sur cette même RS, des questions économiques justifiant ces choix techniques.
Mais Renault annonce que cela n’aura aucune influence sur les performances de la voiture.
Côté mécanique, ce sera du 100 % inédit pour les moteurs essence.
On commence par le trois cylindres de 899 cm3, doté de tous les derniers raffinements, excepté l’injection directe d’essence, et qui développe 90 ch.
Ce moteur est amené, à terme, à remplacer le quatre cylindres 1.
2 litre TCE de la Twingo et qui ne sera pas installé sous le capot de la Clio 4.
A sa place, un autre quatre cylindres de 1.
2 litre, toujours TCE et déjà vu sous les capots des Megane et du Dacia Lodgy.
Il développe toujours ses 115 ch à l’aide d’un turbo.
Pour finir, la radicale version RS aura droit à une autre mécanique inédite, remplaçant le quatre pattes atmo de la RS3, un 1.
6 litre turbo d’au moins 220 ch et déjà aperçu sous le capot du Nissan Juke.
Côté diesel, le 1.
5l DCi reprend du service en trois niveaux de puissance, 70, 90 et 110 ch.
Il n’est pas exclu que le récent 1.
6l de 130 ch soit installé sous le capot, tout comme un futur 1.
2l DCi à trois cylindres qui sera commun à Renault, Smart & Mercedes.
Pour les tarifs, Renault ne pourra pas faire moins que de s’aligner sur ceux de la 208 s’il veut espérer conserver la meilleure vente de voitures en France.
Mais il va sans dire que le Losange attend beaucoup plus de sa nouvelle star…

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