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Motards et pressions des pneus

Dans l’un des parkings du circuit Bugatti lors des 24H00 du Mans 2010, un journal moto hebdomadaire bien connu s’était lancé dans un petit sondage indicatif mais sans valeur statistique réelle.
Armé d’un manomètre numérique, il a sollicité une centaine de motos qui se sont prêtés de bonne grâce à l’exercice du contrôle de pressions des pneus (avec l’usure des pneus, l’état des freins, tension + graissage de chaîne et quelques babioles).
L’ancienneté et le kilométrage des machines furent demandés, avec une moyenne d’âge relevée de 7 ans (un record à 31 ans pour une BMW qui roulait manifestement très peu) et un kilométrage moyen de 3900 km/an (allant de 2000 km/an à 37 500 km/an).
Ce dernier paramètre conditionne biens-sûr le coût d’entretien de la machine, en tenant compte du fait que dans une manifestation moto, le public visé est sans doute un rouleur un peu au-dessus de la moyenne nationale et part avec une moto aux petits oignons.
Pour le critère qui nous intéresse, il se trouve que 72% des pressions relevées à l’arrière étaient idéales, pour seulement 57,33% des pressions à l’avant.
En gros, le surgonflage (surtout à l’arrière) a sensiblement prédominé au sousgonflage (kif-kif à l’avant).
Les négligents n’ont jamais représenté plus de 2% du panel testé.
Les extrêmes se sont portés entre 0,95 et 3,35 bar de pression sur l’avant.
D’ailleurs, à noter qu’une petite tendance s’est distinguée en faisant trop durer le pneu avant, côté usure.
Globalement, sur le sol français et à l’image d’un autre test effectué par un magazine moto mensuel également bien-connu concernant des tests de CT blancs, on constate que les motards “connaissent” leur motos et les surveillent plutôt bien.
Cela semble plus alarmant en Belgique.
Un mensuel Belge a publié une étude Brigdgestone, avec le Motocyclistes Action Groupe Belge.
Côté pressions relevées, elle avance que seulement 4,4% des 447 motos contrôlées “avaient une pression correcte à l’avant comme à l’arrière.
”Plus fort, “une proportion stupéfiante de 64% des motos avait une pression trop faible à l’arrière, contre 50% à l’avant”.
Ici, les records se sont manifestement portés entre 0,7 et 4,9 bar.
Encore une fois, attention aux idées reçues à propos des surgonflages ou des sousgonflages volontaires, seules les pressions préconisées par le constructeur sont idéales et adaptées à la route, avec une vérification si possible mensuelle.
Sources : www.
moto-journal.
fr – www.
motomag.
com

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