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MotoGP : réaction de Stoner sur les voies de dégagement

La catégorie Moto2 est une discipline où le manque de performance des motos et l’égalité technique qui les caractérise obligent les pilotes à se surpasser toujours un peu plus.
Avec une quarantaine de motos très proches les unes des autres en terme de chronos, c’est un peu la meute.

Sur la piste, les débats sur la sécurité ont baissé en proportion des risques encourus par les concurrents engagés.
Néanmoins, le risque perpétuel, inhérent au manque de protection des motards, refait surface à chaque accident majeur.
Dimanche, celui de Shoya Tomizawa et son dramatique dénouement ont permis à Casey Stoner d’exprimer son point de vue pilote, toujours très intéressant.
PUBLICITÉPUBLICITÉL’Australien estime que les voies de dégagement modernes sont nées des standards des courses automobiles.
Elles ont un effet néfaste en ce sens qu’elles donnent l’impression aux concurrents de toujours pouvoir sauver toute excursion hors-piste.
C’est pourtant ce type de dégagement qui est aujourd’hui privilégié: bitume ou herbe artificielle en lieu et place du traditionnel gravier.

En effet, là où les pilotes à l’ancienne apprenaient à chuter correctement en essayant d’épargner leur corps (rentrer les membres ou ne pas lâcher la moto selon l’école Américaine), ceux de l’ère moderne tendent à chercher coute que coute un moyen de rester sur leurs roues et de poursuivre leurs courses.
“Je me bats depuis le début contre le bitumage des voies de dégagement,” indique Casey Stoner.
“Certains de rester debout et de pouvoir poursuivre leur course, les pilotes se sentent sûrs d’eux et invincibles.
J’estime que ces espaces, qui comportent de l’herbe artificielle juste après le vibreur, rendent les pilotes trop sûrs d’eux.
C’est ridicule, les pilotes sont trop confiants et n’ont plus peur.
L’herbe n’est pas l’idéal mais, s’il y avait de l’herbe naturelle ou de la terre, nous n’attaquerions pas à la limite car nous ne saurions pas en mesure de sauver les situations si nous sortions de piste.
Cette fausse sécurité qu’on nous offre n’est pas positive.
Je pense que nous autres, motards, courons plus de risques que les automobilistes: ce sont les motos qui devraient établir les standards, pas les voitures!”Toutefois, une petite remarque est à apporter.
Bien qu’aucune vraie course moto n’ait jamais été organisée sur le circuit du Castellet sous l’ère HTTT, nombre de motos ont déjà tourné sur cette piste ultra-moderne et pourvue de dégagements bitumés en zones de couleur à coefficients de frottements différenciés.
Bref, les motos ne tombent pas, elles traversent le dégagement et reprennent la piste sans tâter du bitume ni élimination.
C’est un élément particulier à considérer, bien que le fond du propos de Stoner tienne bien-entendu parfaitement la route.
Source : Australian Associated Press via motogp.
automoto365.
comPhoto (GP du Qatar) : www.
sport24.
com

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