Comme souvent sur le tracé Australien, le vent fût un critère de plus à considérer lors du Grand-Prix de Phillip–Island.
Ainsi ont à nouveau fleuri trous et autres aérations sur les hauts et flancs de carénages.
“Même si en soufflerie, ce genre de modification n’est pas vraiment convaincant, en piste on sent la différence,” commente Valentin Debise.
“Parce qu’ici, quand tu arrives au bout de la ligne droite qui descend vers le premier virage, tu prends une sacrée claque quand tu te relèves de la bulle, tu crois t’envoler!D’habitude, en bout de ligne droite, tu te relèves brutalement, là au contraire, il faut le faire progressivement et bien te retenir au guidon, sinon t’es expulsé de la selle.
” Ce qui est encore plus vrai en MotoGP, où les pilotes atteignent 300 km/h au coeur des bourrasques.
Sur la Ducati Pramac (photo), les trous sont aménagés sur le haut de la tête de fourche pour diminuer la (différence de) pression sous la bulle lorsque le pilote sort de sa protection aérodynamique à hautes vitesses.
Latéralement, elle réduit un peu la sensibilité au vent latéral.
Photo : www.
pramacracing.
com – Commentaire Valentin Debise : MJ n°1926 du 21 Oct 2010
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