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Taimoshan Super Cafe Racer V60 by John Pellew

En principe, le but est souvent de déshabiller une moto ’stock’, quelque soit son âge, pour ne garder que l’essentiel et gagner en légèreté.
Comme la Yamaha XS650 Custom de Nick, celui-ci déroge à la règle puisque le projet est conçu autour d’un moteur à part entière.

John Pellew n’ a pas choisi la facilité puisqu’il s’agit d’un moteur qui n’a pas été conçu au départ pour être totalement visible.
Le moteur V2 ouvert à 60° de 1000 cm3 développé par la firme Autrichienne Rotax équipait en effet la gamme Aprilia sur la RSV (Superbike) carénée, la Falco SL (Sport Leggera) partiellement déshabillée, la Tuono (roadster), etc…Cette création est à mettre au crédit de Taimoshan Cycle Works, une société galloise dirigée par un certain John Pellew.
Ce dernier voulait mettre l’accent sur “la réalisation d’un super café-racer au design classique reposant sur une technologie moderne.
Taimoshan Cycle Works Super Cafe RacerLe choix du V60 me rappelle le concept Aprilia Blue Marlin de Boxer-Design, CafeRacer en mode contemporain.

Ceci dit, John a commencé par passer des heures à dessiner à la main sa moto, avec tous ses câbles et ses composants, puis à effectuer une recherche de bas en haut jusqu’à ce qu’à trouver les bonnes pièces.
Et lorsque les pièces n’étaient pas disponibles, il les a conçues et construites lui-même.
Le moteur a donc été le point de départ: “J’ai passé des mois à regarder dans le détail l’esthétique des V-twins 1000 cm3 disponibles sur le marché.
Ce que j’ai cherché à réaliser est ma version de la Norvins des années 1960, mais avec tous les bons éléments technologiques modernes, comme une grande puissance, l’alimentation par injection, gros freins, une bonne maniabilité, un démarreur électrique et ainsi de suite.
”La difficulté avec les moteurs V-twins des sportives modernes est le refroidissement liquide.
Ils sont munis de gros radiateurs, très laids à traiter.
John a choisi le moteur Aprilia, car il est beau, riche en technologie et “c’est une bête respectée, presque un moteur culte.
”Après avoir dessiné le cadre autour du moteur à la maison, John en a obtenu de JW Moto la construction.
C’est un cadre de style léger qui se connecte à une suspension arrière mono-amortisseur.
Le bras oscillant a été construit avec l’aide d’un ingénieur, le gourou Steve McFarlane.
Le réservoir est venu après.
“Au départ, je voulais le réservoir Norton de vitesse,” explique John.
“Mais les modifications étaient trop longues pour essayer d’adapter tous les composants électroniques du système d’injection de carburant.
J’ai donc opté pour le réservoir beaucoup plus grand de la Norton Manx, qui s’est avéré parfait.
” L’échappement en acier inoxydable a été fait en interne: “J’ai commandé une pile de tube inox pré-pliés et passé quelques jours à couper, souder le tout afin que les deux lignes soient de longueur identique.
”Les échappements sonnaient fort, aux alentours de 113 db.
Alors, John a modifié les embouts des mégaphones, afin de réduire le bruit à environ 97 db, c’est-à-dire en dessous de la limite de 99 dB aux Royaume-Uni.
L’aspect original est le placement du petit radiateur sous la selle.
Apparemment, celui-ci travaille bien.
“Les ventilateurs de refroidissement sont standards.
Ils aspirent l’air froid venant de l’avant et souffle l’air chaud vers le bas en dehors de la selle.
La température de la selle reste tout à fait normale.
” Un dernier gros morceau du puzzle a été l’allumage électronique et l’injection de carburant: “Les pilotes utilisent l’ECU standard avec un Power Commander, de sorte qu’ils n’ont pas besoin de s’y connaître en informatique.
La gestion de la cartographie moteur concernant les paramètres d’allumage et d’injection d’essence a demandé des mois de travail.
Même une officine de course connue a abandonné et nous l’a remis en bien pire état.
Mais maintenant, après des centaines d’heures de réglages fins, la moto marche avec douceur, avec une réponse très vive du moteur et une courbe de puissance lisse.
” Personnellement, je regrette un peu le choix de couleurs très contrastées sur le moteur.
Esthétiquement, l’Aprilia Blue Marlin avait su évité cet écueil.
Il n’en reste pas moins que le Super CafeRacer est terminé et John a d’autres projets intéressants en route, dont deux prototypes en fibre de carbone sur base Triumph Bonneville.
Il y a aussi une Vincent de course appelé Nero Superleggera, une Vincent Rapide Série C 1955 originale construite autour d’une nouvelle version 1356 cm3 haute performance du fameux moteur de course Vincent.
Cette moto mettra également en avant une géométrie améliorée du train avant Girdraulic avec des étriers de freins AP Racing à 6 pistons acquis lors d’une course au Tourist-Trophy sur l’Isle-de-Man.
Source et photos : www.
bikeexif.
com

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