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MotoGP Motegi Japon 2011 : notre analyse de la course

Voici ce que nous avons pensé de la course et du cas de chaque pilote en piste, on commencera non pas par le vainqueur mais par le cas du français Randy de Puniet.
La course : énorme, pleine de rbondissement de remontées fantastiques comme on les aime, hélas pour être parfaite il nous a manqué un vrai duel pour la gagne.

Randy de Puniet : était-il vraiment à Motegi ce week end ? Transparent le français n’aura pas encore réussit à rassurer son employeur quant à ses capacités à faire avancer régulièrement la Ducati.
Barbera y arrive bien alors pourquoi pas Randy ? même s’ilne termine numériquement pas dernier de la course, pour moi il l’est ! Derrière, on ne retrouve que des wilds cards et un Crutchlow injustement pénalisé qui sans cela aurait terminé devant le français.
Pedrosa : comme à chaque fois, il ne s’affole pas en début de course, le petit espagnol y manque de mordant mais ensuite, il devient très rapide passé la mi-course.
Appliqué, sérieux, il a au moins su conserver la tête après les mésaventures de Stoner et repousser Lorenzo…Lorenzo : encore une course opportuniste, sans être flamboyant, il fait le travail.

La M1 semblait un peu juste à Motegi sur les réglages courses, on attendait qu’il produise une attaque en fin de course.
Il semble vraiment avoir abdiqué pour le titre.
Moralement en dessous de son niveau habituel.
Stoner : le métronome s’est déréglé.
Lui qui aligne les tours chronos s’est fait prendre au piège dela performance, une petite faute au mauvais endroit a eu les conséquences que l’on sait.
Ensuite, il nous a offert un beau spectacle pour récupérer la 3ème place, hélas il avait déjà trop tapé dans ses pneus.
Marco Simoncelli : son comportement a bien changé par rapport au début de saison, il est même peut-être un peu trop poussif en début de course.
Ensuite, quel spectacle ! Son style incisif et bagarreur nous a ravi devant notre écran, il prend beaucoup d’exérience et sera plus fort l’an prochain.
Le HRC a eu raison de le signer à la place de Doviziozo, le futur champion du monde italien, c’est lui.
Andrea Doviziozo : fébrile et nerveux comme toujours.
A seulement quelques courses de la fin, il voudrait certainement se payer un dernier baroud d’honneur.
Sauf qu’il confond vitesse et précipitation.
Sa pénalité est méritée et prouve qu’il n’a pas l’étoffe d’un champion.
Il me rappelle Gibernau, bon pilote qui aura bénéficié d’une excellent machine sans jamais vraiment savoir quoi en faire.
Ben Spies : on aurait tort de ne voir que la remontée de Stoner, la sienne fût peut-être encore plus difficile.
Ejecté par Rossi de la piste dans le deuxième virage, il tombe et repart bon dernier.
Beaucoup de caractère et d’abnégation dans sa course jusque dans les derniers tours pour passer Hayden et Edwards et prendre la 6ème place.
Lui aussi cett saison lui apprend beaucoup de choses pour le futur.
Nicky Hayden : il a perdu son sang froid à un moment clé de la course, il savait que quoi qu’il fasse Stoner le passerait.
Au lieu de cela, il a bataillé pour tenter de retarder ce moment, sauf qu’il a usé ses pneus à cela et ça ne servait à rien et il a pété les plombs, déconcentré, il est sorti de la piste.
4ème ou 5ème c’était sa place, une mauvaise course pour l’américain qui peut s’en vouloir.
Colin Edwards : il est moins bien sur cette fin de saison mais comme toutes les Yamaha.
Il a fait une course sérieuse, tactique pour aller chercher le maximum de points : il a fait le boulot comme on dit.
Iroshi Aoyama : on attendait un Kamikaze japonais survolté pour sa course et one ne l’a pas vu comme dans de nombreuses courses.
ELias lui a même mis la tête sous l’eau avant de chuter.
A-t-il vraiment sa place en MotoGP ?Cal Crutchlow : s’il a manqué de chance car le faux départ de Doviziozo aura entraîné le sien, chaque pilote étant calqué sur le celui de devant, il a aussi fait preuve , encore, d’un total manque de maîtrise avec encore des sorties de piste ! Il tarde vraiment à confirmer les espoirs placés en lui et l apatience d’Hervé Poncharal a ses limites.
Valentino Rossi : Quand on n’a plus l’habitude d’être devant, on ne sait plus jouer des coudes.
Mal positionné dans sa trajectoire, il n’a pas su fermer la portes à l’intérieur, en délicatesse avec ses freins avants, Lorenzo est passé, Rossi inatentif a tourné, sa roue avant touche l’arrière de Lorenzo et le voilà par terre ! C’est pour lui une bonne occasion de manquée, surtout il doit retrouver “l’oeil du tigre” du plus haut niveau.
Nos liens :- le résumé de la course– les déclarations après course chez Ducati- les déclarations après course chez Honda

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