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La Yamaha TZR 125

Le défi italien Lorsque Yamaha présente la TZR au salon de Paris en 1986, le marché européen de la 125 est en pleine recomposition : âge minimum reculé, puissance plafonnée, examens du permis de conduire révisé, etc.
Au nom de la lutte contre l’insécurité routière, la France essaye à une limitation à 80cm3 de la cylindrée, accessible avec le permis A1.

Elle fera marche arrière en la reportant à 125cm3 de nouveau, mais avec une limitation de puissance à 13CV.
La puissante industrie motocycliste nippone est d’autant plus désorientée par ces hésitations.
Sa concurrente italienne, préservée sur son sol de ces mesures drastiques, monopolise le hit-parade des motos qui font rêver la Jeunesse en quête de sensations fortes.
Le défi lancé à l’industrie nippone tient en deux propositions en apparence inconciliables : se fondre dans la législation sécuritaire avec des modèles capables de rivaliser avec les Cagiva Mito et autre Aprilla Extrêma.
La réponse de Susuki s’appelle 125 RG Gamma, celle de Honda, NSR 125 et celle de Yamaha, TZR 125.

Les défauts de ses qualités Homologuée en France en décembre 1986, la TZR partage la base mécanique de la TDR 125 : le 125 monocylindre à refroidissement liquide, développé sur la 125 RDLC.
Doté de l’admission à clapets et du système YPVS de valve d’échappement, le bloc présente toutes les qualités techniques requises pour préserver de la frustration les aspirations de son pilote.
Son atout majeur ? Un bridage intelligent qui, bien qu’il limite la puissance de la bête à 13CV dans sa version française légale, ne lui ôte rien de ses traits de caractère sportifs.
Dans sa version débridée, la TZR affiche 26CV pour les premiers modèles, puis 32CV et même 33CV à 11000tr/mn pour les suivants.
Monté dans un cadre Delta box tout alu, le moteur trouve à s’exprimer pleinement dans une partie cycle, taillée pour le circuit.
L’ensemble affiche une rigueur de comportement exemplaire, mais le confort est spartiate.
Ses détracteurs lui reprocheront d’ailleurs une exclusivité que ses fans continuent de louer onze ans après sa disparition du catalogue en 2000.
Tous, au fond, sont d’accord sur un point : la TZR n’est pas une utilitaire.
Pour le quotidien, il y a chez Yamaha la SR 125.

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