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Grand Prix d'Australie : le compte-rendu de la course vécue en direct !

Départ : Button sur sa Brawn s’envolent impeccablement tandis que son coéquipier Barrichello se loupe copieusement et met un beau merdier dans le peloton en faisant des victimes : Kovalainen sur McLaren abandonne, Heidfeld sur BMW rentre au stand victime d’une crevaison, Webber sur Red Bull doit rentrer lui aussi, aileron avant détruit, Alonso est obligé de passer hors piste pour éviter les autres voitures en perdition, Sutil sur Force India rentre aussi, aileron avant détruit mais il y a un grand bénéficiaire de cette cacophonie : Piquet et sa Renault se retrouvent propulsés en 9ème position et tiennent parfaitement leur rang avec une voiture plus chargée en essence que les autres.
Il ne résistera toutefois pas au retour d’Hamilton sur sa McLaren, parti 18ème et lui aussi bénéficiare de ce départ calamiteux.
Button continue son cavalier seul tandis que son coéquipier Barrichello continue de merdouiller et va au contact avec une autre voiture ce qui occasionne la perte d’une dérive de l’aileron avant de sa monoplace.
Vettel sur sa Red Bull commence à remonter sur Button, la monoplace au taureau rouge s’allègeant au fil des tours et facilitant la tâche de l’allemand.
Kubica sur BMW rentre au stand pour son premier ravitaillement ce qui profite à Piquet qui se retrouve 6ème avec ces évènements de course qui le favorise.
Un pilote confirme son grand talent sur une voiture pas forcément au top : Nico Rosberg fait des temps remarquables en distançant à la régulière Barrichello sur la fameuse Brawn.
Il faut dire que le vétéran brésilien s’est bien occupé de rendre moins performante sa voiture bien qu’avec les arrêts aux stands des autres concurrents, il finit par se retrouver 3ème.
Mais un arrêt calamiteux de Rosberg au stand Williams le pénalise fortement, il se retrouve vite sour la menace de Raïkkonen et sa Ferrari qui n’en fera qu’une bouchée, bénéficiant du surcroit de puissance que lui amène son récupérateur d’énergie (kers).
Les Renault vont bien, Alonso remonte à la huitième place et Piquet est 5ème.
Coup de théatre : Nakajima, en bon japonais et kamikaze, détruit sa Williams contre un mur.
Barrichello en profite pour rentrer au stand pour enfin changer son aileron avant, Button et Vettel rentrent aussi pendant que Piquet reste en piste, bénéficiant de sa charge plus importante en carburant.
Mais tout ce début de course va être annulé par la sortie de la voiture de sécurité…Alonso rentre au mauvais moment au stand mais il n’avait plus le choix et son coéquipier Piquet va lui aussi être pénalisé par la sortie du pace-car, n’ayant pas besoin de ravitailler… Il faut reconnaitre que la gestion de la sortie de la voiture de sécurité par la direction de course a été lamentable et indigne de la F1 : par deux fois, les gyrophares de cette auto se sont allumés puis éteints, ce qui signifie qu’elle allait partir quand ses feux sont allumés et qu’elle n’allait pas démarrer quand ils sont éteints.
Elle finira par entrer en piste, ajoutant à cette course un beau merdier pourtant facile à éviter.
Et dire que les personnes qui gèrent les grands prix se prétendent au pinacle du sport automobile…Et ça continue dans la médiocrité : la voiture de sécurité reste en piste longtemps ce qui va à l’encontre de la-dite sécurité : les monoplaces roulant au ralenti, les températures moteur montent et celle des pneumatiques baissent.
Et avec des pneus froids, une monoplace devient inconduisible… Et dire que ce pace-car est resté plus de 9 minutes en piste ! Parfois, il y a vraiment des claques qui se perdent…Ca repart enfin et Piquet confirme qu’il sait plus sortir une voiture de la piste que la piloter en déstabilisant sa monoplace dont les pneus étaient froids et en finissant dans le bac à sable, ruinant sa belle course.
Flavio Briatore va encore être ravi de la course de son jeune poulain, on l’entend déja : “Ma, que cretino !”… Heureusement, le grand Alonso est bien là et en met plein la vue aux autres pilotes en repartant comme un boulet de canon.
Les trois premiers de la course sont Button, Vettel et Massa.
Et la Brawn recommence d’écoeurer ses concurrents car Button s’échappe aussitôt.
Il est heureux pour les autres écuries que Barrichello soit dans un mauvais jour sinon… Et pendant ce temps, les deux pilotes Force India font les cakes en tentant de se doubler mutuellement et en se touchant.
Une anecdote à propos de Brawn GP : Ross Brawn, Richard Branson et Rubens Barrichello ont les même initiales.
Du coup, Jenson Button doit se sentir seul… et c’est le cas puisqu’il est toujours en tête.
Fin de la parenthèse humoristique ! Massa rentre au stand de façon anticipée mais cela s’explique car il était léger en charge d’essence.
Il repart 10 secondes plus tard en ayant embarqué 100 litres de carburant mais se retrouve 14 ème.
Mauvaise opération pour Ferrari qui semble décidemment mal maîtriser ses arrêts au stand depuis que Jean Todt n’est plus le stratège de cette écurie.
Rappelez-vous la calamité de l’année dernière lors du grand prix nocturne de Singapour…Des nouvelles de Bourdais qui fait pour le moment une course discrète et roule en 10ème position : sa voiture n’est pas aussi performante que la Red Bull et son coéquipier Buemi fait un bon grand prix mais sans éclat.
On sent que Toro Rosso est pénalisé par un manque de développement, Red Bull ayant la priorité des nouveautés techniques…Tiens, Kubica signe le meilleur temps de la course et revient sur Button et Vettel.
Et il reste encore des ravitaillements à effectuer, la course est loin d’être terminée.
D’ailleurs, Alonso revient très fort sur Hamilton et ces deux-là ne devraient pas tarder à s’affronter.
Mais on peut leur faire confiance, contrairement à d’autres, ce sont deux pilotes corrects et il ne devrait pas y avoir d’accrochage… Alonso profite de plus de son Kers et de ses 80 ch supplémentaires et momentanés qu’il apporte.
Le pilote espagnol effectue d’ailleurs le meilleur temps au tour et revient sur Vettel.
Kubica effectue son dernier ravitaillement et repart en pneus durs, un avantage, étant parti avec les pneus tendres et les ayant cramer vite fait en début de course.
Ces pneus tendres portent effectivement bien leur nom car ils ne font que 7 tours et paradoxalement, la voiture est plus lente de plus d’une seconde au tour chaussée de ces pneus…Ah tiens, on avait pas vu Trulli et sa Toyota, et pour cause, il se rappelle à notre bon souvenir en effectuant un… magnifique tête à queue.
On fait ce qu’on peut pour se montrer ! Les Force India, quand ses pilotes ne font pas joujou, effectuent des temps au tour fort corrects.
Merci McLaren et Mercedes !Raïkkonen rentre au stand pour la troisième fois et pour cette course, il est aussi discret qu’il est peu bavard.
Quand la voiture ne va pas, rien ne va… N’empêche, après sa saison 2008 pas terrible, on se demande si ce grand pilote est encore suffisament motivé.
Et ça se confirme pour Ferrari : Massa est pris en chasse par Buemi et sa Toro-Rosso… Ferrari ! Et ça se confirme encore plus pour Ferrari et Raïkkonen : le finlandais part à la faute et tape le mur.
Comme quoi, la Ferrari est vraiment délicate à piloter.
Vettel est la cible de Barrichello qui s’est enfin réveillé et a arrêté de piloter sa monoplace comme une auto-tamponneuse.
Mais Vettel ne s’en laisse pas compter : malgré que Barrichello pilote une Brawn et son diffuseur magique, l’allemand le distance, preuve que Adrian Newey sait concevoir de bonnes voitures, que l’allemand est décidément un grand pilote et que le moteur Renault est revenu au meilleur niveau.
La descente aux enfers continue pour Ferrari : Massa connaît un ennui mécanique, hydraulique probablement et gêne copieusement Button qui rentrait au stand en même temps que lui.
Pas très faire-play…Et un grand pilote confirme : Alonso est maintenant cinquième… Massa abandonne, sa Ferrari, en plus d’être rétive, n’est pas fiable.
Jean Todt, que fais-tu, ils sont devenus fous ! C’est pourtant vrai : depuis que Todt, Schumacher et Brawn ont quitté le cheval cabré et malgré les titres constructeurs et celui de Raikkonen (qui tenait d’ailleurs plus des circonstances que d’autre chose), Ferrari n’est plus l’équipe dominante de la F1 malgré le talent de Massa qui est, lui, bien réel.
Si Button gagne cette course, ce sera une grande première depuis longtemps : une nouvelle écurie effectuant le doublé aux qualifs et gagnant la course pour sa première participation, on avait plus vu ça depuis l’écurie Wolf et son pilote, le sud-africain Jody Scheckter, il y a… bien trop longtemps ! Alonso et Barrichello rentrent au stand, laissant le champ libre à Kubica, du moins pour le moment.
Mais Kubica a un avantage, il est en pneus durs et ses concurrents sont en tendres…Glock et sa Toyota doivent être frustrés car le pilote allemand touche la monoplace d’Alonso quand celui-ci le dépasse.
Les Toyota comptaient se faire remarquer par leurs performances, elles ont fait parler d’elles pour cause d’aileron illégal et par une course on ne peut plus médiocre malgré la troisème place finale de Trulli, due aux circonstances de course.
Comme quoi, malgré les allégations du constructeur japonais, leur aileron devait bien apporte un avantage.
Pour preuve, Hamilton, parti lui aussi en fond de grille, est remonté malgré une voiture pas au top.
Mais il est vrai que le champion du monde est d’un tout autre calibre que les pilotes Toyota…Dommage pour Nico Rosberg qui connait des ennuis avec sa voiture devenue très lente.
Kubica a chaussé ses bottes de sept lieues : il remonte très fort sur Button qui doit être handicapé par ses pneus tendres.
Alonso fait lui aussi la liaison avec Rosberg.
Button est quand même, pour l’instant, protégé par Vettel qui est intercalé entre lui et Button mais Kubica fait une très vilaine manoeuvre, à moins que ce ne soit Vettel : les deux voitures entrent en collision, l’allemand tente de continuer avec une monoplace à moitié détruite comme celle de Kubica et Barrichello se retrouve deuxième ! Mais les débris sur la piste occasionnent une nouvelle sortie de la voiture de sécurité.
Du coup, le grand bénéficiaire est Hamilton qui est troisième mais qui sera finalement doublé par Trulli et la course va probablement se terminer ici, la sortie du pace-car étant tardive et survenue en fin de grand prix.
Mais Trulli ne profitera pas longtemps de son podium car il sera déclassé par la direction de course pour avoir dépassé un concurrent sous le régime de la voiture de sécurité.
Les Toyota et leurs pilotes auront vraiment été mauvais cette fois-ci… Vettel finira par abandonner, tout comme Kubica qui fait vraiment une sale tronche en enlevant son casque.
Quelle erreur, car la victoire était à sa portée ! C’est le genre d’impair que ne ferait pas, dans de tels circonstances, un Alonso, par exemple…L’incroyable est arrivé : les deux Brawn GP ont fait le doublé aux essais et en course ! J’espère que les dirigeants de Honda ont bien regardé la course et ne vont pas tarder de se faire (moralement du moins) hara-kiri…

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