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Le grand prix le plus glamour de la saison commenté en direct !

La grille de départ et le résumé de la chasse à la pole-position, c’est ici !Hop, Barrichello “saute” Raikkonen au départ et se retrouve en position idéale pour protéger son leader Button qui s’est impeccablement arraché de sa position de pointe.
Reste à savoir si l’équipe Brawn osera donner des consignes d’écurie déguisées, celles-ci étant dorénavant interdites par le règlement.
Ross Brawn a bien précisé qu’il n’y aura pas de consignes car c’est trop tôt dans la saison mais allez savoir, on a déja entendu ce refrain chez McLaren et Ferrari ou Brawn a officié avec succès par le passé.
La cata continue pour BMW et Kubica car celui-ci rentre déja au stand pour changer de pneus, une crevaison lente à l’arrière s’étant déclarée, probablement suite à une touchette.
Jamais facile de partir en fin de grille à Monaco ! Hamilton est dix-septième mais il est léger en essence et est en pneus tendres.
A noter que le champion du monde en titre est finalement parti dernier après un changement de boîte de vitesses pénalisant le pilote de cinq places sur la grille.
Mais bon, perdu pour perdu…Vettel est décevant aujourd’hui, ou plutôt sa Red Bull-Renault car il est harcelé par Massa.
La monoplace au taureau digère mal les pneus tendres.
Massa fait l’erreur d’attaquer Vettel en sortie de tunnel en profitant du kers de sa Ferrari mais il se loupe, grille la chicane, est obligé de rendre la place à Vettel… et Nico “Le Dépasseur” Rosberg en profite pour griller la politesse à Massa ! Le tempérament latin du brésilien a ressurgit et a rendu impatient le vice-champion du monde en titre.
C’est le genre d’erreur à ne pas faire à Monaco ! En attendant, c’était une manoeuvre fantastique de Rosberg, et osée aussi car les roues de la Williams et de la Ferrari se sont touchées !La confirmation des ennuis de Vettel vient de son écurie : ses pneumatiques sont fragiles et il doit les ménager.
Ce faisant, il laisse les Brawn et Raikkonen filer… et se fait doubler par Rosberg, Massa et Kovalainen.
Comprenant le désastre, Red Bull rappelle aussitôt la monoplace au stand.
Pendant ce temps, Buemi se prend pour Piquet en percutant la Renault de… Piquet mais il y a une justice, le brésilien peut repartir mais pas le suisse.
Hamilton ne se croit pas à Monaco mais sur un manège d’auto-tamponneuses et pousse tranquillement la BMW d’Heidfeld à coups de roue.
Mais là encore, il y a une justice car la McLaren ne passe pas la BMW.
Dommage pour Piquet, pour une fois qu’il n’y est pour rien, il doit quand même abandonner.
Du coup, Flavio Briatore doit lancer son célèbre “Ma, que cretino !” à l’encontre du suisse et non pas du brésilien, une fois n’est pas coutume ! Raikkonen rentre beaucoup plus tôt que prévu car il était ralenti par Barrichello, ce qui explique ce brusque changement de stratégie, Ferrari espérant jouer la victoire en tentant cela.
Vettel n’est pas encore aguerri au pilotage à Monaco car il est sorti tout seul comme un grand et doit abandonner.
Barrichello s’arrête lui aussi, les pneus tendres ne tiennent pas plus de 12 tours et encore, en les économisant !Button rentre lui aussi au bout de 16 tours, il a pigé que les tendres étaient pénalisant et du coup, il pourra finir la course en durs.
C’est une très bonne opération pour Button ! Mais le plus rapide en piste est actuellement Rosberg qui est littéralement survolté ! Mais il rentre lui aussi au stand pour chausser des pneus durs.
Alonso est huitième mais il est en pneus durs et c’est peut-être la bonne stratégie… à condition de faire un splash & dash en fin de course, c’est-à-dire s’arrêter 5 tours avant l’arrivée pour chausser les pneus tendres.
Gonflé mais àa peut réussir, l’exemple le plus célèbre étant celui de Schumacher à Magny Cours, l’ayant fait à 6 tours de la fin de la course… à l’occasion d’un quatrième arrêt et il avait gagné ! C’était d’ailleurs Ross Brawn qui était aux commandes de la Scuderia à cette époque.
Massa rentre lui aussi et pour une fois chez Ferrari, son pit-stop se déroule sans problème.
Alonso est quatrième mais n’a pas ravitaillé.
Mais n’empêche, c’est peut-être bien la bonne stratégie aujourd’hui ! Buemi est rentré à pied à son stand mais s’est isolé et est resté prostré au fond du box Toro Rosso.
C’est le genre d’erreur qui peut vous affecter longtemps si vous n’êtes pas solide mentalement… Toujours est-il que les Brawn confirment qu’elles ne sont pas un feu de paille (mais était-ce encore la peine de le préciser ?) et sont toujours toutes deux en tête, Button devant Barrichello.
Le classement des huit premiers : Button, Barrichello, Raikkonen, Alonso, Massa, Webber, Rosberg, Kovalainen.
54 changements de vitesses par tour, ça laisse rêveur même si aujourd’hui, les pilotes ne manient plus un levier mais des palettes au volant.
Mais comme les boïtes doivent tenir 4 courses d’affilée, on mesure mieux les progrès techniques de la Formule 1 ces dernières années !Meilleur tour en course pour Barrichello au moment ou Alonso rentre au stand.
Le splash & dash se confirme pour l’espagnol car il est repartit en pneus durs.
Les Toyota et BMW se battent comme des chiffonniers… au fond du classement ce qui est quand même un affront pour ces deux constructeurs.
L’interdiction des essais privés a manifestement bouleversé la donne.
Si la voiture est bien née comme la Brawn, tout va bien.
Mais s’il y a un loup sur la monoplace, c’est foutu, il faut maintenant la moitié de la saison pour débusquer le “bug” et faire fonctionner correctement l’engin.
Comme pour appuyer ces dires, Kubica abandonne sa monoplace muette à son stand.
D’ici à ce que BMW singe Honda et dise que la compétition est trop onéreuse en fin de saison… Mais bon, que le constructeur bavarrois se rassure, il n’a pas un Ross Brawn dans son équipe, l’affront sera moins violent que pour Honda…C’est la pub sur TF1 et le spot Total passe, c’est logique car le pétrolier français est sponsor de Renault.
Là où ça l’est moins, c’est que Total est vraiment radin, mais ça, on le savait : pour réaliser leur publicité, ils ont utilisé la Renault R28 et non la R29, soit la monoplace de l’année dernière.
Les temps sont durs pour tout le monde mais n’empêche, cela ne fait quand même pas très sérieux, même si le néophyte en Formule 1 n’y verra que du feu.
D’ici à dire que Total se fout du monde, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai point !Des rumeurs pointent en provenance de la presse italienne qui renoue avec ses vieux démons à l’égard de la Scuderia Ferrari : Raikkonen ne serait plus en odeur de sainteté à Maranello et aurait du souci à se faire en fin de saison.
Il est vrai que l’année dernière et jusqu’à ce grand prix de Monaco, le finlandais a eu l’air étrangement peu concerné par la course… Mais à mon avis, il est ce genre de pilote qui ne s’éternisera pas en compétition.
Hamilton vient de se faire prendre -encore !- un tour par Button.
La presse britannique ne va pas tarder à retourner sa veste et encenser Button au dépends d’Hamilton… comme elle l’avait fait récemment au profit d’Hamilton envers Button !Raikkonen ne dort pas car il remonte sur Barrichello mais Button est hors de portée.
A moins d’une neutralisation de la course, il sera quand même très difficile pour le finlandais de gagner.
Bourdais ne s’est toujours pas arrêté à son stand mais devra bientôt le faire et chausser les pneus tendres.
La stratégie à un arrêt sera impossible à réaliser pour le français vu la fragilité des pneus tendres qu’il sera obligatoire de monter, dommage pour Toro Rosso.
Massa bouffe les vibreurs avec une belle constance mais à Monaco, cela ne sert à rien tant ceux-ci sont hauts et pénalisant pour le temps au tour.
Comme pour confirmer mes dires, la FIA a lancé un avertissement sur Massa qui a tendance à trop couper la chicane de la piscine.
Idiot puisque le brésilien ne gagne même pas de temps en faisant cela.
Sont nerveux chez Ferrari, ça doit être la chaleur !Heidfeld s’arrête au stand pour chausser les gommes tendres et ça n’arrangera pas ses affaires, la BMW jouant aujourd’hui le rôle de la voiture-balai.
Le plus rapide en course est actuellement Webber et sa Red Bull-Renault qui prouve, si besoin était, l’erreur de Vettel qui n’est pas encore Schumacher… Finalement, le seul à être tranquille en course est Button qui tourne comme une horloge et qui, lui, a des trajectoires parfaites.
Sans évènement extérieur et indépendant de sa volonté, on ne voit pas qui pourra le battre aujourd’hui.
Dommage pour Barrichello mais cela confirme ce que certains pensent tout bas, à savoir que le brésilien est un excellent… deuxième pilote mais certainement pas un leader.
La faute à Ferrari ?Le plus significatif dans les propos ci-dessus est que Button s’est arrêté par précaution à son stand et sur ordre de son équipe pour troquer ses pneus tendres contre des durs alors qu’ils n’étaient pas encore usés alors que ceux de Barrichello étaient à la corde.
Une différence de qualité de pilotage flagrante.
Button, Barrichello et Raikkonen, tel est le trio de tête.
Button a volontairement laissé passer Raikkonen, lequel doit s’arrêter.
L’anglais n’a évidemment aucune raison de prendre le risque de retenir le finlandais.
Hop, la meilleur McLaren en course s’est fait bouffer le nez par un rail.
Kovalainen est, chez McLaren, dans le rôle de Barrichello… Raikkonen s’arrête effectivement à son stand et repart en pneus tendres, ce qui ne va pas faciliter sa tâche.
Hamilton s’arrête lui aussi pour changer le museau de sa monoplace.
Heureusement que Kovalainen n’a pas pu repartir, il y aurait eu pénurie de museaux de monoplaces chez les flèches d’argent ! Massa rentre à son tour en même temps que Webber qui était remonté sur le brésilien.
Massa repart en tendres, Webber en durs.
Bourdais est actuellement huitième, il a gagné six places depuis le départ.
Pour un coup qu’aucun chat noir n’a traversé la piste devant sa monoplace, autant le signaler ! Glock et sa Toyota sont aux stands mais on s’en fout un peu, les monoplaces japonaises étant à la ramasse aujourd’hui.
D’ici à ce que Toyota fasse comme Honda en fin de saison… Mais ils n’ont pas un Ross Brawn dans l’équipe, c’est déja ça ! Ah bon, je radote ?Tiens, Alonso appuie sur l’accélérateur et revient sur Webber en étant plus rapide de deux secondes sur un tour ! Mais l’espagnol devra chausser les tendres en fin de course… C’est de plus en plus probable que Renault a la bonne stratégie aujourd’hui… après Brawn ! Et Rosberg est sur la même stratégie qu’Alonso mais l’allemand rentre un tour avant ce qui est l’idéal, à savoir treize tours avant la fin au lieu de douze.
Trulli rentre au stand et je ne m’étais même pas aperçu qu’il était encore en course.
Cruelle Formule 1… Alonso est rentré, a mis peu d’essence et chaussé les pneus tendre, c’est maintenant à lui de jouer et à taper dans ses gommes au bon moment.
Webber tourne une seconde plus vite que les Ferrari, pneus durs obligent.
Mais pour passer les monoplaces rouges, l’australien va avoir du boulot surtout que Massa est bien chaud aujourd’hui.
Bourdais tente un pari fou, cela fait vingt et un tours qu’il est en pneus tendres et compte en faire encore sept pour rallier l’arrivée en huitième position.
S’il réussit son pari, cela en dira long sur ses qualités de pilote et sur celle de sa monoplace… et on comprendra mieux la frustration de son coéquipier !Hamilton attaque et attaque encore en pure perte car il est treizième et n’a aucun espoir, sauf catastrophe, de marquer ne serait-ce qu’un point.
Mais bon, un champion reste un champion avec sa fierté ! Tout comme Alonso qui bat et rebat le meilleur tour en course pour espérer finir au mieux cinquième.
La Renault glisse tantôt du nez tantôt du cul mais ça passe ! L’espagnol chasse la Williams et l’a en visuel mais pour dépasser Rosberg, ça va être coton.
Bourdais glisse encore plus qu’Alonso et à Fisichella à ses trousses à une seconde mais ça tient encore alors qu’il ne reste que deux tours.
Et pendant ce temps, Button s’ennuie ferme en tête de la course.
Constatation : personne n’est actuellement à la hauteur de la Brawn et de l’anglais.
Il est vrai que, quand on a la meilleure voiture, c’est plus simple ! Nakajima, en bon kamikaze, fracasse sa Williams dans le rail.
Hop, Button gagne encore et est logique favori pour le titre de champion du monde.
Deuxième, Barrichello, Raikkonen troisième, Massa quatrième, Webber cinquième, Rosberg sixième, Alonso septième et Bourdais huitième, ce qui lui fera le plus grand bien et renforcera -enfin- sa crédibilité chez Toro Rosso et plus largement en Formule 1.
Surtout que faire 27 tours en pneus tendres était un authentique exploit aujourd’hui !

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