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Michael Schumacher : une carrière en images

Le retour de Michael Schumacher en Formule 1 est une bonne occasion de revenir en images sur sa riche carrière.
Que l’on aime ou pas le personnage, il faut bien reconnaitre qu’il reste le meilleur pilote qu’ait connu la F1, du moins celui qui a le plus beau palmarès qui ne sera jamais battu.
Et il faut reconnaitre qu’à l’instar de beaucoup d’entre nous et du bon vin, il se bonifie avec l’âge ! C’est parti pour les photos.
Source photos : Sutton Images/GoogleMichael Scumacher débute sa carrière en Formule 3 en 1989.
Ya pas à dire, la coiffure fait peur !Il remporte le championnat allemand de Formule 3 en 1990.
Peu de personnes s’en souvenaient avant son retour cette année mais c’est Mercedes qui lui avait fait confiance en premier, et l’avait même formé, en lui confiant le volant de la Sauber-Mercedes C11 en endurance.
Ses équipiers de l’époque étaient aussi recrutés par l’Etoile et étaient tous allemands : Heinz Harald Frentzen, qui brillera en Formule 1, Karl Wendliger, qui brillera aussi en F1 avant d’être victime d’un grave accident aux essais du grand prix de Monaco et Fritz Kreïuzpointer qui ne montrera rien du tout et que l’on oubliera très vite.
1991, grand prix de Belgique.
Repéré par Eddie Jordan, il stupéfie tout le monde aux essais en se qualifiant à la septième place sur la Jordan-Ford, la plus belle monoplace n’ayant jamais existé selon les spécialistes.
Malheureusement, une casse mécanique précoce l’empêchera de confirmer en course.
Son passage chez Jordan sera de courte durée car, repéré par un certain Flavio Briatore, il disputera le grand prix suivant au volant de la Benetton-Ford.
En 1992, il s’imposera au grand prix de Belgique au volant de la monoplace de l’écurie, laminant au passage ses équipiers successifs…1994, premier titre de champion du monde, le début d’une très longue série, toujours chez Benetton-Ford.
Son seul regret cette année là, n’avoir pas pu se battre contre Ayrton Senna, qui s’était tué en course la même année à Imola au volant de la Williams-Renault.
En revanche, la façon qui a employé pour devenir champion, en poussant Damon Hill et sa Williams-Renault hors de la piste, avait défrayé la chronique et lui avait donné l’image d’un pilote prêt à tout pour gagner, ce qui n’allait pas s’arranger les années suivantes…1995, deuxième titre de champion du monde, toujours sur Benetton mais cette fois-ci propulsée par le célèbre V10 Renault.
1996 : une jeune légende ne pouvait que rejoindre une autre légende, ancienne et actuelle celle-là.
Il était donc logique que Michael Schumacher rejoigne Ferrari, équipe à l’époque en pleine déconfiture.
Mais il n’arrivait pas seul car Jean Todt était aussi du voyage, accompagné d’un certain Ross Brawn.
La légende était en marche pour de bon…1997 : déja en lice pour le titre mondial, il le perd au profit de Jacques Villeneuve et sa Williams-Renault, non sans avoir tenté, lors de la dernière course, de lui rentrer dedans pour l’éliminer.
Au risque de choquer et contrairement à l’opinion générale, je n’avais pas désapprouvé ce geste qui reflétait parfaitement l’état d’esprit de Schumi : la victoire et rien d’autre.
Le fait qu’il ait perdu son classement et ses points à cause de cette manoeuvre était purement anecdotique car il gardait le bénéfice de ses victoires.
Et puis, perdu pour perdu…1998 : première année où Michael Schumacher trouvera sur sa route un de ses plus coriaces adversaires, Mika Hakkinen et sa McLaren-Mercedes.
1999 : sa saison s’arrêtera prématurément à Silverstone où, suite à une sortie de route sous voiture de sécurité et à cause d’une défaillance des freins, Schumacher se blessera assez gravement en se fracturant une jambe, le seul accident grave de sa carrière en Formule 1.
2000 : premier titre avec Ferrari et début d’un long règne sans partage…2001 : deuxième titre avec Ferrari.
2002 : cinquième titre de l’allemand acquis après seulement 11 courses disputées ! Par la même occasion, il égale le mythique record de Juan-Manuel Fangio et ses cinq titres de champion.
2003 : dans l’espoir de voir enfin un peu de bagarre dans la course au titre, la Fia décide de réduire l’écart de points entre la première et la deuxième place.
peine perdue, Michael Scumacher est champion pour la sixième fois, mais lors de la dernière course au Japon.
Et puis comme Barrichello, son équipier, finissait souvent deuxième…2004 : septième et dernier titre avec Ferrari.
2005 : avec une Ferrari pas vraiment au top et un Fernando Alonso au sommet de son art ajouté à une Renault excellente, Schumacher se contentera d’une seule victoire et encore, à la suite de la défection de toutes les monoplaces équipées de pneumatiques Michelin au grand prix des Etats-Unis à Indianapolis, il n’y avait que 6 voitures aux départ.
Et gagner dans ces conditions était facile d’autant plus que son seul adversaire valable était son équipier Barrichello qui s’est toujours déculotté devant son leader… Fernando Alonso et Renault récidiveront l’année suivante, poussant plus ou moins Schumacher à prendre sa retraite.
La suite s’écrit cette année avec le retour de Schumi et Mercedes qui arrive enfin à engager le pilote qu’elle avait formé.
Reste à savoir si l’allemand sera toujours aussi dominateur mais sachant qu’il retrouve Ross Brawn et que Mercedes met d’énormes moyens dans son équipe officielle, il serait bien étonnant qu’il n’y ait pas quelques victoires à la clé.
La seule inconnue résidant en la personne de Nico Rosberg, pur talent qui ne s’inclinera pas devant le Kaiser.
Et ça, Schumacher n’a pas l’habitude…

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